46- LA GUERRE : la déroute, la torpeur et la désolation
- La déroute de nos troupes et l'absence de réaction de la population
«32.28 C'est une nation qui a perdu le bon sens, et il n'y a point en eux d'intelligence. 32.29 S'ils étaient sages, voici ce qu'ils comprendraient, et ils penseraient à ce qui leur arrivera. 32.30 Comment un seul en poursuivrait-il mille, et deux en mettraient-ils dix mille en fuite, si leur Rocher ne les avait vendus, si l'Éternel ne les avait livrés ? 32.31Car leur rocher n'est pas comme notre Rocher, nos ennemis en sont juges.» (Deutéronome)
Ce sont là des Paroles qui font partie des dernières que le prophète Moïse, serviteur de DIEU, prononça avant de quitter les fils d'Israël. Ces paroles se rapportent à ce qui devait arriver au peuple de DIEU quand, conduit dans le pays promis à leurs pères, ils se seraient détournés du Très Haut. Mais comme le dit la Parole, ce temps se rapporte au moment où nous avons perdu toute intelligence. C'est-à-dire que le peuple a perdu la notion des rapports qui le lient avec son DIEU. C'est que le peuple n'est plus conscient de la puissance qui le protège et qui l'a livré. Ici déjà, dans le verset avant ce passage (Deutéronome 32.26), le SAINT, avait exprimé son intention de nous exterminer à cause de nos perversités n'eut été son Saint Nom et la gloire qu'en aurait tiré nos ennemis.
Comment avons-nous vécu la guerre et ce qui s'est abattu sur nous ?
Nous étions hébétés, alanguis, et nous restions abasourdis. Chacun de nous n'en revenait pas qu'en dehors même de leurs armées, de tous petits enfants aient pu nous tenir en respect dans nos maisons. Voici ce qu'avait dit le SEIGNEUR et je t'invite à voir si cela n'est pas conforme à ce que tu as vécu.
«Car ainsi a parlé le SEIGNEUR, l'Éternel, le Saint d'Israël: C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu! Vous avez dit: Non! Nous prendrons la course à cheval! -C'est pourquoi vous fuirez à la course. -Nous monterons des coursiers légers! -C'est pourquoi ceux qui vous poursuivront seront légers. Mille fuiront à la menace d'un seul, et, à la menace de cinq, vous fuirez, jusqu'à ce que vous restiez comme un signal au sommet de la montagne, comme un étendard sur la colline.» (Esaïe 30.15-17)
«Ce sont ici les paroles que l'Éternel a prononcées sur Israël et sur Juda. Ainsi parle l'Éternel: Nous entendons des cris d'effroi; c'est l'épouvante, ce n'est pas la paix. Informez-vous, et regardez si un mâle enfante! Pourquoi vois-je tous les hommes les mains sur leurs reins, comme une femme en travail? Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pâles? Malheur! Car ce jour est grand; il n'y en a point eu de semblable. C'est un temps d'angoisse pour Jacob; mais il en sera délivré.» (Jérémie 30.4-7)
Ce furent en effet, des moments d'angoisse terrible pour nous. Nous étions terrés dans nos maisons, espérant un miracle de notre DIEU. Nous qui pensions que ce n'était qu'une confrontation entre nous, c'était la consternation. Pour nous, tout au plus, l'ennemi ne pouvait espérer plus qu'un soutient diplomatique et une expertise militaire de ces pays qui se disent grands. Nous savions notre impuissance devant la puissance de feu de la France et de l'ONU qui plus est nous attaquaient lâchement après nous avoir imposé diverses restrictions sur les armes par des sorcelleries diplomatiques.
Du ciel, c'était un déluge de feu sur la Résidence et sur diverses cibles dans la ville d'Abidjan. Dans les quartiers et dans tout le pays, les armes crépitaient à nos portes. Sur certaines artères on apercevait bientôt des corps sans vie.
Ils sont très rapidement maitres de toutes les localités. La terreur régnait, les vols, les pillages et les viols aussi. Ce fut vraiment «l'épouvante». Mon amie enceinte et seule était terrifiée à l'idée d'un éventuel accouchement dans ces conditions là. Les malades, de stress et d'angoisse, succombaient. Les médicaments manquaient. On manqua d'eau. La nourriture aussi se fit rare, même pour ceux qui avaient encore des moyens de s'en acheter. Et quand on en trouvait, il n'y avait plus ni gaz ni charbon de bois.
Nous assistions impuissant à la furie du diable, courant nous refugier aux bruits des armes ou au vrombissement de leurs véhicules, seuls maitres avec les chars français et onusiens, de nos rues désormais sans âmes. Quand c'était un peu calme, on voyait des hommes seuls, l'air pensif, devant chez eux ; ou par petits groupes, murmurant leur colère tout en jetant des regards alentour pour éviter d'être surpris par des dénonciateurs. Ce fut angoissant, ce fut frustrant, ce fût déshonorant pour nous, surtout pour les hommes. Et quand le coup terrible fut porté, par ces images de notre Prince aux mains des impies, nous fûmes littéralement assommés. De nombreuses personnes confessent qu'ils ne purent retenir les larmes. Pendant quelques temps, même après la fin des hostilités, je perdis toute confiance en moi, je n'osais élever la voix à la maison, je n'étais plus un homme.
Désormais, nous n'étions plus que pleurs, lamentations et soupirs.
«1.1 Eh quoi! Elle est assise solitaire, cette ville si peuplée! Elle est semblable à une veuve! Grande entre les nations, souveraine parmi les États, elle est réduite à la servitude! 1.2 Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes; de tous ceux qui l'aimaient nul ne la console; tous ses amis lui sont devenus infidèles, ils sont devenus ses ennemis. 1.3 Juda est en exil, victime de l'oppression et d'une grande servitude; il habite au milieu des nations, et il n'y trouve point de repos; tous ses persécuteurs l'ont surpris dans l'angoisse. 1.4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes; toutes ses portes sont désertes, ses sacrificateurs gémissent, ses vierges sont affligées, et elle est remplie d'amertume. 1.5 Ses oppresseurs triomphent, ses ennemis sont en paix; car l'Éternel l'a humiliée, à cause de la multitude de ses péchés; ses enfants ont marché captifs devant l'oppresseur. 1.6 La fille de Sion a perdu toute sa gloire; ses chefs sont comme des cerfs qui ne trouvent point de pâture, et qui fuient sans force devant celui qui les chasse. 1.7 Aux jours de sa détresse et de sa misère, Jérusalem s'est souvenue de tous les biens dès longtemps son partage, quand son peuple est tombé sans secours sous la main de l'oppresseur; ses ennemis l'ont vue, et ils ont ri de sa chute. 1.8 Jérusalem a multiplié ses péchés, c'est pourquoi elle est un objet d'aversion; tous ceux qui l'honoraient la méprisent, en voyant sa nudité; elle-même soupire, et détourne la face. 1.9 La souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne songeait pas à sa fin; elle est tombée d'une manière étonnante, et nul ne la console. -Vois ma misère, ô Éternel! Quelle arrogance chez l'ennemi! - 1.10 L'oppresseur a étendu la main sur tout ce qu'elle avait de précieux; elle a vu pénétrer dans son sanctuaire les nations auxquelles tu avais défendu d'entrer dans ton assemblée.» (Lamentation 1.1-10)
- La destruction de la Résidence
«Je détournerai d'eux ma face, et l'on souillera mon sanctuaire; des furieux y pénétreront, et le profaneront.» (Ézéchiel 7.22)
«Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par mon sanctuaire! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.» (Ézéchiel 9.6)
«8.11 Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire.» (Daniel)
«9.26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.» (Daniel).
«11.31 Des troupes se présenteront sur son ordre; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur.» (Daniel)
Le lieu de Son sanctuaire, n'est-ce pas Sa demeure ? Elle fut pulvérisée par les hélicos de la France et de l'ONU obéissant aux ordres de Ouattara et de Sarkozy. Pendant plusieurs jours, ils déversèrent bombes sur bombes sur la Résidence jusqu'à la mettre en ruine.
Je vous le dis encore une fois, vous ne faites rien qui soit caché de notre DIEU. Il sait tout et Il vous laisse agir à votre guise. Mais, la parole nous avertit «malheur à celui par qui le scandale arrive» (Luc 17.1). Je vous ai averti, c'est le Sanctuaire du DIEU Tout-Puissant que vous avez détruit. Le SEIGNEUR, notre DIEU, sait qu'après les soixante dix ans prescrits sur nous pour vous servir, vous auriez refusé de nous accordez notre liberté. Il vous à tendu un piège et, gonflés de votre orgueil démesuré, vous y êtes tombés. Vous avez enseveli son TABERNACLE sous un déluge de bombes et de feux. Vous avez même tenté d'assassiner Son Serviteur, l'Oint de DIEU. Et vous avez applaudi à ses malheurs. Mais je vous le dis, cela est arrivé afin de servir de témoignage. Personne ne se plaindra alors, quand le SEIGNEUR manifestera sa colère. Vous trouverez juste et équitable quand dans sa fureur, Il fera disparaitre votre demeure, l'Europe (Babylone la grande). Vous trouverez juste l' ÉTERNEL, quand vous serez errant et serviteurs chez ceux qui vous servaient, et vous reconnaitrez qu'Il est DIEU.
Nous, nous avions les yeux fermés. Nous avions été avertis par le SEIGNEUR par ses serviteurs Moïse, Jérémie, Ézéchiel et par bien d'autres prophètes, mais nous étions encore aveugles et sourds de nos péchés. Le SEIGNEUR ne nous avait pas encore donné «un cœur pour comprendre, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre.» (Deutéronome 29.4)
C'est pourquoi toutes ces choses nous sont arrivées, nous avons péri faute de connaissance de la Parole de notre Père.
Mais, l'heure est venue pour nous de revenir à notre DIEU afin que la Parole se réalise : « 30.2 Si tu reviens à l'Éternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton cœur et de toute ton âme, toi et tes enfants, selon tout ce que je te prescris aujourd'hui, (…)30.6 L'Éternel, ton Dieu, circoncira ton cœur et le cœur de ta postérité, et tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives. 30.7 L'Éternel, ton Dieu, fera tomber toutes ces malédictions sur tes ennemis, sur ceux qui t'auront haï et persécuté.» (Deutéronome)
Revenons à DIEU peuple de l'ÉTERNEL. Louez l'ÉTERNEL, Lui qui fait de grande chose pour Israël. Vos pleures se transformerons bientôt en cris d'allégresse. Car le dévastateur sera dévasté, les pilleurs seront pillés et ravagés à leur tour. La peur, la désolation sous peu changeront de camp.
- Les tueries dans la ville et partout dans le pays
«Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes (…).» (Ézéchiel 9.6)
Ce que le prophète Ézéchiel décrit, ce sont exactement les actes qui se sont passés ces derniers temps sous nos yeux. Cela vous est révélé à travers les Écritures (Révélation chapitre 12, 13) , afin que vous ne pensiez pas que votre réussite est due à votre puissance. Ceux que le SEIGNEUR vous livre pour réaliser votre dessein, ce sont les traitres de l'Alliance Sainte (Daniel 11.32 ; Révélation 6) [1 ; 2]. Ils rendront compte très bientôt. Et ils mènent à la perdition ceux qui les suivent.
«Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes» : ce sont les tueries auxquelles nous assistons depuis. Ils sont en embuscade, ils tuent, ils violent. Ce sont les massacres dans les casernes, dans les brousses et les villages de l'Ouest. Ce sont les incendies de maisons et de villages. Ce sont les embuscades aux forces de sécurité à Abobo, à Anyama. Hier, ce fut le coup d'État manqué qui se mua en rébellion avec son corollaire macabre. Ce fut plus tard les déchets toxiques dont ils se sont rendus coupables et dont ils veulent faire porter le chapeau à autrui.
«Commencez par mon sanctuaire». Cette fois, effectivement, ce fut par le Sanctuaire-forteresse qu'ils commencèrent.
Ivoirien, mon frère, ceci est pour toi qui avais commencé à douter de l'existence et de la Puissance de DIEU. C'est arrivé parce qu'Il l'a permis. C'est arrivé afin de servir de témoignage.
«Ils commencèrent par les anciens». Les anciens, ce sont les dignitaires, ce sont les autorités dans un royaume. Si nous rapportons la situation biblique à une république, «les anciens» désignent les ministres et autres autorités autour du Président. Comme en 2002 (Boga Doudou et d'autres) cette fois encore ce fut un ministre très proche de Lui (Désiré Tagro, et d'autres dignitaires) qui payèrent le prix fort. Tous les deux, ministres de l'intérieur au moment de leur assassinat. Ce sont aussi nos anciens qui furent maltraités, trainés et qui sont encore incarcérés dans leurs geôles souffrant les pires atrocités.
«Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis» : ce jour là, les victimes se comptèrent par milliers et à la Présidence au Plateau, et à la Résidence à Cocody. Ouattara donna l'ordre à ses troupes et à ceux de Sarkozy, Licorne-Onuci, d'ouvrir le feu sur les populations civiles massées devant les deux édifices pour exprimer leur soutien à leur Président élu.
Ces jours-là, les pilotes français furent très bons. Félicitation les gars. Je crois savoir qu'aucune école militaire au monde n'enseigne quel «cran» il faut avoir pour descendre, comme des lapins, des civils en pleine ville. Il fallut improviser. Chapeau et bravo encore, si vous trouvez le sommeil après cela. Ils firent mouche à plusieurs reprises sur nos jeunes aux mains nues surpris par la puissance du «feu descendant du ciel» (Révélation 13.13). Ils jonchèrent le Plateau de corps déchiquetés. Et les alentours de la Résidence furent tapissés de corps méconnaissables et sans vie. Puis, ils s'exercèrent à pilonner de leurs hélicos la Résidence et à la détruire. Et là, pendant des jours, ils donnèrent à voir à nos enfants et à nos petits enfants ce qu'ils ne voyaient qu'au cinéma et en jeu vidéo, des engins suspendus au-dessus de nos têtes, décochant des tirs qui traçaient l'air, déchirant les tympans.
Pendant ce temps, leurs gens en arme sévissaient et semaient la terreur dans les quartiers et les campagnes. Ils y exterminaient vieillards, jeunes, enfants, femmes enceintes et nourrissons. Pendant ce temps l'Ouest du pays (le quart de la terre) sur lequel ils ont toute latitude, meurt, les atrocités ne s'y comptent plus, les assassinats, les morts y sont devenus une banalité. Depuis, ce côté de notre pays, pris en otage, est devenu un enclos où régulièrement sont simulés des troubles pour prélever des victimes pour leurs sacrifices rituels.
Après tout cela, combien de morts déclarent-ils pour cette crise post électorale ? – La terre où vous avez enseveli nos enfants et la mer où vous avez fait descendre nos frères et sœurs pour les dissimuler, vous demanderont de rendre compte.
Suite : LA GUERRE : L'enlèvement de L. GBAGBO et les pillages
Que le DIEU de nos pères vous bénisse.
A. NEBELE Sanseu Épiphanie