6- L'AGNEAU ET LES SIX PREMIERS SCEAUX (Ap 6.1-17) 1ère partie
Les 6 traitres de l'alliance autour de Ouattara
Avec ceux que nous avons découverts dans les précédents chapitres et qu'il conviendrait d'appeler aujourd'hui, les acteurs extérieurs [2] de la déstabilisation de notre pays, se trouvent les monstres internes. Ils se sont constitués en un rassemblement par un pacte avec l'ennemi, que seule leur ruine peut détruire. Voici les six soutiens de Ouattara ou les traitres de l'Alliance Sainte.
- Henri Konan Bédié (1)
«Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.» (Révélation 6.2)
Pour retrouver cet homme, le SEIGNEUR nous le propose sur plusieurs diapos. Il est à cheval et sa monture est «un cheval blanc». Cette couleur est celle des souverains. C'est un attribut royal dont la mise en exergue ne peut dévoiler qu'un roi, un chef ou un président pour les temps actuels.
La deuxième marque, de loin la plus importante, pour retrouver celui que cache ce verset, se trouve dans le bout de phrase, «celui qui le montait avait un arc». Si vous convenez avec moi qu'on ne retournera pas se promener avec des carquois comme au moyen âge, alors on peut ensemble supposer que l'arc, c'est l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
Puis «une couronne lui fut donnée». La couronne symbolise le pouvoir. C'est donc que le pouvoir fut octroyé à cet homme. Si nous ne vivons pas dans une monarchie, le fait est assez important pour mériter d'être souligné. Et, je voudrais savoir, s'il n'est pas légitime, dans cette Côte d'Ivoire, de soupçonner quelqu'un répondant à ce signalement donné par notre SEIGNEUR. En 1993, à la mort du Président FH BOIGNY, quelqu'un en charge de l'hémicycle (l'arc) n'a-t-il pas hérité de son pouvoir pour devenir Président et enfourcher le «cheval blanc» du souverain ?
La chronologie des événements est même soulignée par la succession, dans la deuxième phrase, de propositions qui sont autant de séquences de sa vie politique. Elles nous donnent à voir notre cavalier d'abord en charge de l'hémicycle (il avait un arc). C'est une occupation dont la durée relativement longue dans le temps est mise en évidence par l'emploi de l'imparfait. Ensuite, nous est présentée l'image du pouvoir qui lui choit entre les mains (une couronne lui fut donnée). Il a eu le pouvoir sans bataille électorale. Ici, plus que tout, c'est la construction passive qui évoque avec éloquence et fidélité les circonstances qui le mènent au pouvoir cette année-là. Ce sont d'ailleurs d'autres personnalités dont Fologo et surtout Laurent GBAGBO qui consolidèrent et légitimèrent son pouvoir par leurs actions et leurs déclarations. En outre, le passé simple employé dans cette proposition passive «une couronne lui fut donnée», doublé de la juxtaposition de la suivante « et il partit … pour vaincre », souligne la brièveté relative de son règne. On a l'impression à la lecture, qu'il ne reçut le pouvoir rien que pour partir. Et il ne fit que six ans à la tête du pays. Certainement aussi que ce nombre d'années de règne (6) suffisait pour le bonheur de ses alliées d'aujourd'hui. Nous verrons.
Enfin, et c'est là la dernière image que nous donne de lui le verset, nous l'apercevons cavalant en conquérant, «et il parti en vainqueur et pour vaincre» nous précise la Parole. La victoire dont-il est question, est la macabre situation qu'il savoure avec les siens présentement. Ce qui est exprimé ici c'est que notre homme mit tout ce qu'il reçu au service de sa cause. Ce sont sa position de chef et de guide de ses frères. C'est ce qui justifie que le cheval blanc soit l'un de ses attributs pour aller en croisade.
Les deux derniers indices nous révèlent, sans le moindre doute H. K. Bédié. Le pouvoir lui fut remis alors que l'usurpateur voulait s'en emparer. Il était précédemment détenteur du poste de Président de l'Assemblée Nationale (l'hémicycle : l'arc). Et il est utilisé aujourd'hui comme instrument ou plutôt comme arme pour la conquête et la légitimation de ce pouvoir inique qui ne saurait vivre sans tutelle.
En fait, à ceux-là qui se sont convaincus que les Noirs n'ont pour sport favori que les divisions et les guerres tribales, il leur fallait la couverture du peuple qu'ils disent incontournable dans la conquête du pouvoir dans ce pays. Par leur alliance avec Bédié, ils voulaient justifier que, comme les Africains ne votent que par rapport à la tribu (c'est ce qu'ils véhiculent), une victoire du camp dont se réclame Bédié, ne saurait être contestée. Car forcément toute sa tribu le suivrait. Calcul complètement idiot et raciste que les scores obtenus par Laurent GBAGBO au premier tour de l'élection, servirent à démentir.
- Anaki Kobenan (2)
«Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée.» (Révélation 6.4)
Attention, celui là que vous voyez seul, n'est pas le moindre dans le dispositif. Dans leur symbolique, il porte le sceau du mal suprême, celui de la discorde et de la division. Il symbolise l'irréductible, l'impossible retour à l'entente et à la paix entre des frères. Voici ses instruments.
«Un cheval roux» et «une grande épée». Le roux c'est le symbole de la fougue, de l'indomptable, de l'agressivité. Or en plus, «il reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre». Remarquons que les Écritures auraient pu dire "le pouvoir de semer la terreur ou la désunion ou la guerre", mais à cette tournure il est préféré «le pouvoir d'enlever la paix». C'est que de là d'où il sort, il y a la paix sur laquelle l'accent est mis. Et c'est cette paix que symboliquement et mystiquement, cet homme est chargé de nous enlever. Comment cela est il possible ?
Rappelez-vous simplement son amitié avec Laurent GBAGBO à l'origine de la création du FPI. Rappelez-vous ses liens avec l'ensemble de la famille FPI. Rappelez-vous qu'à cette période là, personne n'aurait jamais parié sur un possible divorce d'avec ses amis d'hier. Rappelez-vous enfin que personne ne s'explique réellement ce degré élevé de haine que ce monsieur voue à Laurent GBAGBO et vous comprendrez pourquoi l'on a besoin de lui dans le camp des enchanteurs pour enlevez l'union et la paix à l'échelle nationale. C'est que le lien de fraternité entre les ivoiriens et l'amour pour la paix dans ce pays étaient tels que c'est de nous-mêmes, de notre sein même, qu'il était possible de faire germer le mal dont la graine semé par l'ennemi, refusait désespérément de pousser. Si donc, il a été possible de séparer cet homme du FPI et de Laurent GBAGBO, c'est qu'il peut faire réussir à enlever l'entente et la concorde et donc la paix entre les ivoiriens ; si donc, il a été possible pour lui de haïr à ce point LG, c'est qu'il est possible de l'utiliser pour faire réussir à semer l'animosité entre les ivoiriens «afin qu'ils s'égorgeassent les uns les autres». Ce n'est donc pas un hasard si malgré l'aspect insignifiant de son poids politique, malgré ses coups de gueules, il est maintenu dans ce groupe aux desseins macabres. Celui-là donc, que vous semblez négliger, détient en réalité le pouvoir de la désunion. C'est lui qui porte le sceau de la division. Ils ne s'en sépareront jamais.
Mais en plus de tout ce que vous saviez déjà de cet homme et que je n'ai fait que raviver, le SEIGNEUR, afin de l'identifier définitivement et sans équivoque, nous donne une énigme à résoudre. Encore une fois, n'oublions pas que nous jouons. Cette énigme est contenue dans la dernière proposition de ce verset le concernant : «une grande épée lui fut donnée». Or l'on sait qu'épée désigne arme dans les Textes. Sachant que l'arme d'un homme politique c'est son parti qui est, en l'occurrence le MFA, pour cet homme, nous n'avons plus qu'à rechercher ce que pourrait en réalité cachées ces initiales. A l'analyse, elles donnent en anglais Most Fire Arm, la plus grande arme à feu.
Tous ces indices nous confirment quelqu'un, un seul, qui sort du sein, du noyau, du cercle proche du président ou du FPI. Ce ne peut être qu'Anaki Kobenan que d'ailleurs le dernier détail sur son parti, accable.
- Francis Vangha Wodié (3)
«Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. 6.6 Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.» (Révélation 6.5)
Pas à pas découvrons ensemble celui que cachent ces deux versets.
Il «tenait une balance dans sa main», celui qui monte ce cheval. C'est que c'est quelqu'un qui incarne la justice, c'est une personnalité dont le jugement ne saurait être contesté parce que détenant le symbole de l'équité, la balance.
«Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier». Il y a là codification des échanges. C'est donc d'un codificateur qu'il s'agit. Ce qu'inexorablement, fait de celui qui incarne la justice, un constitutionnaliste, étant donné que nous parlons de pouvoir.
«Mais ne fais point de mal à l'huile et au vin». Il y a opposition. Car la conjonction «mais», introduit tout logiquement une contradiction et une incohérence dans le discours du constitutionnaliste. Il veut exonérer l'huile et le vin de la codification, c'est-à-dire les deux matières qui incarnent dans la cuisine, la jouissance, la cerise. Mais que peut-être l'huile ou le vin dans la vie d'une nation si ce n'est le pouvoir ?
En effet, de même que l'huile permet de cuisiner de bons mets, de même, le pouvoir confère à celui qui l'a, l'autorité de façonner la nation à son goût.
Par ailleurs, de même que le vin est recherché pour agrémenter la vie lorsque l'on semble avoir tout eu sur cette terre des hommes, de même, le pouvoir devient une obsession pour celui qui croit avoir tout réussi dans sa vie professionnelle. C'est d'ailleurs pourquoi, le pouvoir enivre comme le vin. A la seule et grande différence que l'ivresse du vin fait perdre le contrôle sur soi pendant que l'ivresse du pouvoir fait perdre le contrôle sur le peuple.
En vérité, ces trois indices nous font le portrait de Francis Wodié. C'est cet homme qui s'est retrouvé au golf hôtel, allant jusqu'à se désolidariser de son groupe politique et même à le confisquer. Prenant à contre pied toutes les valeurs qu'il a toujours enseignées et pour lesquelles il est internationalement reconnu, il rejette toute logique et nie tout ce qui est droit.
Ce constitutionnaliste est d'accord pour codifier et appliquer toute la loi sauf celle qui concerne le pouvoir. Pour ce grand juriste, le pouvoir ne saurait faire partie de la sphère d'application de la loi. C'est pourquoi pour lui, pour avoir dit «ne fais point de mal à l'huile et au vin» toute la nation devrait s'aligner sur sa décision.
Car en clair, cette injonction signifie qu'aucune règle écrite d'avance ne régisse l'accession au trône. C'est dire donc que la constitution que prône ce juriste ne prend pas en compte le Pouvoir. C'est pourquoi il s'attaqua vivement au Conseil Constitutionnel, version Yao N'Dré, qui osa trancher le différend sur l'accession au pouvoir suprême.
En plus de tous ces autres attributs qui l'identifient, cet homme monte «un cheval noir». Cette couleur fait référence à la toge des juges. Les hommes de loi en effet, s'habillent en robe noire. C'est un indice donc pour confirmer l'hypothèse émise à la suite de ceux analysés précédemment. Par ailleurs, cette couleur noire n'évoque-t-elle pas la volonté qu'a cet homme de maintenir dans les ténèbres, la connaissance et la vérité qu'il détient ? Cet homme est la caution légale de l'iniquité faite loi.
Suite Ap 6.1-17 2ème partie
Que DIEU vous bénisse.
A NEBELE Sanseu Épiphanie