12- LA CRISE IVOIRIENNE ETAPE APRES ETAPE - 5 (Ap. 13.1-4)
Après les résultats et pendant la campagne infructueuse pour la déstabilisation du pays, [1-2] on vit petit à petit cet hôtel qui n'était qu'un QG provisoire de campagne devenir le lieu d'établissement de Ouattara et de sa compagnie. Ce fut à partir de ce lieu qu'il planifia la dévastation et sema la désolation.
- Le retranchement d'Alassane Ouattara à l'hôtel du Golf
«Et il se tint sur le sable de la mer» (Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.) (Révélation13.1 - 12.18 TOB)
«La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion.) Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.» (Révélation 13.2)
Il faut savoir que ces deux versets qui se suivent ne renferment chacune, qu'une seule phrase concernant notre homme. Ce sont ceux qui sont isolés en rouge. Le reste de ces versets décrivent la deuxième bête. C'est important de le savoir pour éviter toute confusion dans la compréhension.
«Et il se tint sur le sable de la mer». Le sable de la mer comme nous l'avons vu, c'est le golfe. C'est donc ici, l'hôtel du Golf qui est clairement indiqué. Et, si le sable de la mer désigne l'hôtel du Golf, qui d'autre le pronom «il» pourrait-il désigner ? Ce pronom est aussi utilisé dans le livre de Daniel par la Parole pour le désigner. Il le désigne comme un être à part et comme si le SEIGNEUR, voulait l'ignorer. Et chronologiquement c'est juste après qu'il se soit installé avec sa compagnie dans son royaume du golfe qu'il fit réunir le conseil des ministres de l'UEMOA (la 2ème bête).
Puis «le dragon lui donna sa puissance, et son trône et une grande autorité». Il s'agit ici de l'autorité de commander sur l'ONU pendant la période de la crise. Obama en effet, d'après les Textes et comme développé plus haut, donna toute latitude à Ouattara de commander sur l'ONU donc sur toutes les nations jusqu'au reversement du pouvoir de Laurent GBAGBO.
- L'entrée en scène de l'UEMOA (la 2ème bête)
(...) Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. 13.2 La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion... (Révélation13.1 -12.18 TOB)
Dès que la crise s'engagea, retranché dans son royaume du golf, Ouattara s'attaqua au problème que constitue la BCEAO (le lieu préparé dans le désert par DIEU). Il sait qu'il ne peut nous avoir par le biais des institutions internationales de financement (FMI, BM) car en temps de crise le pays est préparé pour se passer d'elles (afin de se tenir loin de la face du serpent). Alors il fit appel à la deuxième bête qu'il mit sur pied en 1994 pour les batailles présentes.
Les «dix cornes» et les «dix diadèmes» de cette bête qui se manifesta dès les premières heures de la crise postélectorale sont les représentants des états membres. Huit représentants (les sept et celui de la Côte d'Ivoire de Ouattara) plus deux autres personnalités. En tout, il y avait dix personnalités, à cette réunion extraordinaire qui devaient décider. Ils y sont arrivés investis de l'autorité de leur États respectifs car ils avaient reçu «autorité comme roi pour une heure». Chacun de ces ministres et responsables était chargé de faire allégeance ce jour là à Ouattara et de lui transférer toute l'autorité revenant à son pays au nom du gouvernement de son pays à ce dernier. La vérité, la voici : «Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête».
Dès lors, pour ce qui concernait toutes les décisions relevant du fonctionnement de l'UEMOA nul n'était plus besoin de se réunir en conseil pour décider. Depuis ce jour de conseil des ministres de l'UEMOA donc, seul, assis dans sa chambre d'hôtel, un individu pouvait décider que les ivoiriens mangent ou pas, que nous nous soignions ou pas, que nous vivions ou que nous périssions. Et il ne se priva pas de cet immense pouvoir. C'est ainsi que fut décidé par cet individu, que la Côte d'Ivoire n'ait plus accès à son compte à la BCEAO. Il eut l'embargo sur les médicaments. Oui ! Les médicaments des malades du VIH et d'autres affections comme l'insuffisance rénale, dans le traitement desquelles il est fatal d'observer une rupture, manquèrent. Mais là encore Laurent GBAGBO contourna la difficulté que lui imposa son adversaire en faisant ouvrir les agences nationales de la BCEAO. La France s'en mêla alors ouvertement. Elle fit fermer les succursales de ses banques dans le pays, confirmant ce que nous disions plus haut concernant leur stratégie d'asphyxie financière. Encore une issue fut trouvée par le pouvoir GBAGBO qui décida de mettre à contribution les banques nationales pour payer les fonctionnaires tout en se procurant les fichiers détenus par les banques françaises fermées. Ce sera plus tard ce que nous appelleront ''le casse du siècle''.
Résumons : N'arrivant pas techniquement à fermer l'accès au compte Côte d'Ivoire à la BCEAO, nos ennemis décidèrent de la voie politique. Ils firent donc appel aux instances dirigeantes de l'UEMOA qui du point de vue politique chapeaute l'institution financière. C'est elle donc la méchante 2ème bête créée pour et chargée de faire aboutir la stratégie de départ qui est d'asphyxier financièrement le pays afin de créer les conditions d'une insurrection et du chaos. Ainsi donc, tous nos voisins venaient de démontrer à la face du monde que fraterniser, vivre en union était la chose la plus dangereuse de ce monde-ci. Oui ! Parce que nous avions vécu en frère avec nos voisins, parce que nous avions accepté de partager avec tous, un individu, et lequel, venait avec leur complicité, de faire de toute une nation sa propriété. Il est tout à fait évident que si l'instrument UEMOA n'avait pas existé, cette ''OPA'' sur la Côte d'Ivoire, le pays le plus puissant financièrement de la zone, n'aurait jamais pu avoir lieu. Désormais, nous sommes sa propriété. Ce fut une humiliation de plus qu'on nous infligeait dans cette guerre inique qu'on nous impose depuis dix, voire vingt ans et dont le but final est de nous nier toute souveraineté. L'UEMOA est cette bête contre la Côte d'Ivoire, à la naissance de laquelle désormais, il est légitime d'accuser Ouattara d'avoir pris une part très active et très funeste pour nous. C'était en vue des futures-présentes batailles.
Voici mon frère le complot que les nations alentours ont ourdi contre nous. Voici la méchanceté extrême dont des chefs d'État de pays que nous croyions frères se sont rendu coupables à l'égard de la Côte d'Ivoire, mais aussi à l'égard de leurs propres peuples. Car s'il est vrai que la Côte d'Ivoire a perdu beaucoup dans cette combine, combien a été plus grande la spoliation qu'ils ont imposé à leurs populations déjà dans un dénuement extrême. Leurs successeurs Wade, Éyadéma fils, Yayi, Toumani et autres trouvèrent que la pratique était très bonne et furent plus méchants que leur père et prédécesseurs. Quand Laurent GBAGBO se dressa devant nos oppresseurs, ces chefs d'États savaient que ce qu'il recherchait serait très bon pour leur nation et pour leurs peuples, mais ils virent que la Côte d'Ivoire gagnerait beaucoup trop. Ils préférèrent, plutôt que de voir le voisin s'enrichir, maintenir leurs peuples, déjà meurtris par plus de soixante ans d'exploitation effrénée et des siècles de spoliation et de brimades, dans l'asservissement et le dénuement. Ils oublièrent même que l'enrichissement est contagieux. La méchanceté, il est vrai, ne rime pas avec sagesse. Le sentiment que nous avions, nous ivoiriens, pendant cette crise, c'est que tous mettaient un point d'honneur à respecter un mot d'ordre ou plutôt une devise, «plutôt crever que de voir la Côte d'Ivoire s'en sortir».
Dépité, Laurent GBAGBO lança au sortir d'une négociation, sur un ton badin, la parabole de l'homme qui rencontra le génie. Je vous la résume.
«Un jour, un homme rencontra un génie. Le génie dit à l'homme de lui demander tout ce qu'il désirait, il serait exaucé. Seulement, lui dit le génie, ''sache que ton voisin aura le double de ce que je te donnerai''. L'homme, méchant, voyant que quelque soit la richesse qu'il demanderait, son voisin le dépasserait, renonça de lui demander une richesse. Pis, il supplia le génie de lui crever un œil à lui, afin que le voisin perdît les deux yeux». Honnêtement, ce jour-là, je me demandai où Il avait pu tirer une sagesse aussi profonde. Maintenant je sais.
- La maladie de Ouattara et sa guérison
«Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. 13.4 Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ?» (Révélation 13.3)
Il s'agit de l'une des têtes de la 2ème bête. Cette tête comme blessée à mort, c'est Ouattara. C'est lui «la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie» (Révélation 13.12). En effet, Ouattara eut une attaque. Il fut touché par l'épée du SEIGNEUR. On le donna même pour mort. Ce fut une période de rumeurs à Abidjan et dans le monde. Car la nouvelle de son attaque et de son transfert en France fut largement relayée par les médias et sur internet sans aucun détail bien sûr, car tout fut fait dans le secret. Mais, chez nous, on dit : «Il n'y a pas de fumée sans feu». Aujourd'hui je vous l'assure par la Parole, l'information était vraie et réelle. La nature de l'attaque est même révélée par les Écritures.
«Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis! Que l'épée fonde sur son bras et sur son œil droit! Que son bras se dessèche, et que son œil droit s'éteigne !» (Zacharie 11.17)
Ce verset de Zacharie parle bien de lui, vous en aurez la preuve quand nous aborderons les autres livres prophétiques qui traitent de la situation actuelle de notre pays. Pour le moment, retenez que le pasteur qui abandonne ses brebis, c'est lui, vous en avez d'ailleurs, plusieurs illustrations, mais ne perdons pas le fil de notre discours.
Le lexique utilisé dans les Révélations puis dans Zacharie (blessée à mort, blessure mortelle, épée) montre que c'est d'une bataille ou du moins d'une attaque qu'il s'agit. Ce n'est donc pas suite à une simple maladie qu'il se retrouva entre les mains des médecins. C'est qu'il fut frappé par l'épée du SEIGNEUR, qui l'atteignit violemment au point qu'il fut pris pour mort. Ce fut certainement une attaque cardiaque qui a dû provoquer une paralysie faciale et du bras (une sorte d'hémiplégie, si l'on peut dire). Mais, comme le dit la Parole, la bête fut guérie de sa blessure mortelle. Et tout son camp exulta en disant : «qui est comparable à la bête et qui peut la combattre».
Avec son retour et les abominations et atrocités que commettaient ses forces sans qu'aucune organisation ni aucun gouvernement ne s'en offusque, ses partisans comprirent quels étaient ses soutiens. Ils étaient convaincus que rien ne pouvait l'arrêter. Ils n'étaient que plus fiers de lui. Et ils le montraient, ils le chantaient. Ils vantaient sa puissance. Tous ceux qui vivent ici dans ce pays connaissent ce chant que chantent ses adorateurs en langue du pays pour le glorifier. C'est ce chant et tous les discours du même ordre qui sont traduits ainsi dans la Bible. Et son orgueil enfla et grimpa encore et encore plus haut. Et il se prit pour un dieu.
Eh bien, nous verrons ! Nous verrons quand DIEU agira dans quelques mois, si une miette de ces riens qui se glorifient en leur cœur, subsistera. Toi mon frère, où que tu sois, sanctifie toi. Repens-toi de toute faute, de tout péché dont tu as conscience. Et garde-toi de tout mal désormais envers autrui. Garde-toi fermement du mensonge et de l'injustice. La vérité est la voie pour accéder à DIEU.
Que DIEU, le très SAINT vous bénisse.
Suite [6]
A NEBELE Sanseu Epiphanie