LGESTSEIGNEUR

LE VRAI BERGER – (4)

[1-2-3]


10.10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. 10.11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 10.12 Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. 10.13 Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. 10.14 Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 10.15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. (Jean)

 

«Je suis le bon berger» dit le Seigneur Jésus Christ. Celui qui est bon est doux de cœur, il est plein d'amour pour autrui, il éprouve de la compassion pour les autres, celui là est susceptible d'être le bon berger. Mais avant de dire cela, le Seigneur présente celui qui n'en est pas le bon : c'est le voleur, le malhonnête et le malfaiteur.

Ici aussi, comme  dans les autres passages de cette parabole, Jésus, le Seigneur, nous présente les deux situations : le bon guide et le mauvais, la voie à suivre et celle à rejeter ou encore la vie et la mort.

 

Le mauvais berger, celui qu'il faut fuir, c'est le mercenaire. Celui-là se reconnait à ses actes, qui sont ceux du voleur et du brigand qu'il est. Dérober, égorger et détruire sont les faits qui caractérisent son action.

Avec le mercenaire à la tête du peuple et de la nation, l'on assiste à la rapine, à des expropriations, à des accaparements et à toutes sortes de détournements de biens à son profit et au profit de son clan. Avec un tel homme comme berger du troupeau, le droit est manipulé et la justice détournée et violées pour être mise au service de la spoliation et de l'iniquité.

 

Par ailleurs, qu'est-ce qui pourrait arrêter le mercenaire s'il n'a atteint le but fixé pas ses maitres ? La vie, il la piétine. Les dépouilles, il les sème. Le mercenaire est par essence celui qui se caractérise par l'absence de sentiment et de scrupule. Il tue, il massacre et ravage pour arriver à ses fins.

Il détruit les vies, il détruit les biens, il détruit la cohésion sociale, il sème le désordre et la haine.   

 

Qu'on ne s'y trompe pas, l'emploi du mot "mercenaire" par le Seigneur n'est pas fortuit. Car un voleur, un brigand n'est pas forcement un mercenaire. Si ce mot est employé c'est qu'il y a certainement un acte de mercenariat à la tête des nations et des peuples que dénonce le Seigneur. Et cela, pour les temps à venir dont les temps de la fin. Car personne n'ignore que c'est pour son retour où il vient pour régner effectivement sur son peuple, que le Christ prononça cette parabole.

 

Les mercenaires, nous en connaissons beaucoup par ces temps de rébellions sponsorisées. Ce sont des soldats professionnels ou pas qui servent une cause qui n'est pas la leur, uniquement pour de l'argent. Cette définition, si nous l'appliquons au sommet d'un État, à un berger, c'est-à-dire à celui qui dirige le peuple, le mercenaire c'est cet homme sans conviction, pion de l'étranger à la tête d'un peuple, d'une nation. Le mercenaire c'est ce pseudo homme politique qui offre ses services à des nations puissantes pour dépouiller le peuple qu'on lui aura offert à diriger. Cet homme, sa récompense et son seul but, c'est le pouvoir.

 

L'objectif du mercenaire n'est-il pas de contenter ses maitres afin que lui soit préservé et protégé son gain qui est le pouvoir ? Avec un tel homme, le peuple est maintenu dans le dénuement et dans la détresse. Avec un tel homme, les ressources demeureront livrées au pillage. Car le peuple n'est pas son souci. Celui qu'il sert ce sont ses maitres qui l'on installé.

 

Ce mauvais berger, le mercenaire que dénonce le Christ, c'est en fait ce pasteur que nous promettait le Père à son peuple pour le punir de ses transgressions : «Je susciterai dans le pays un pasteur qui n'aura pas souci des brebis qui périssent; il n'ira pas à la recherche des plus jeunes, il ne guérira pas les blessées, il ne soignera pas les saines; mais il dévorera la chair des plus grasses, et il déchirera jusqu'aux cornes de leurs pieds» (Zacharie 11.16).

 

Le mauvais berger, c'est celui-là qui, à la tête de la nation, observera impassible la population livrée au pillage et au massacre. Il ne se préoccupera pas des exilés, il ne s'occupera pas de panser les cœurs meurtris et il n'aura pas souci de la cohésion nationale. Ce berger vaurien ne se laissera pas émouvoir par la pauvreté et la misère entretenues par l'inflation dans les ménages. Il abandonnera périr ceux qui sont en détresse. Il n'aura pas de compassion et mènera une politique inhumaine, destructrice et ruineuse pour la vie de la population. Son seul souci étant de satisfaire ses maîtres.

C'est pourquoi l'ETERNEL le frappa de son épée disant : "Malheur au berger vaurien qui délaisse le troupeau, que l'épée lui déchire le bras et lui crève l'œil droit ! Que son bras se dessèche, oui qu'il se dessèche ! Que son oeil s'éteigne, oui, qu'il s'éteigne" (Zacharie 11.17)


Ouvre les yeux et tu le reconnaitras, ton berger à l'œil droit désormais mort mais reconstitué pour tromper. A ce mauvais berger, pasteur du néant, le Seigneur Jésus Christ nous invite à préférer le vrai berger. Celui qui se préoccupe du bien-être de ses brebis, celui qui a égard pour la vie et qui lutte pour que son peuple sorte de l'asservissement et dispose de ses biens pour vivre dans l'abondance. Celui qui se bat pour nous préserver des mercenaires, c'est-à-dire des candidats de l'étranger, c'est celui-là le vrai berger.

Le vrai berger n'est pas un mercenaire, il n'est pas corruptible. Le bon berger ne travaille pas pour l'étranger mais pour le bien de son peuple. Fils du peuple, il connait son peuple et son peuple le connait. Les brebis ont confiance en ce pasteur là ; car, elles savent qu'il les protègera et les défendra partout, au risque de sa vie.

 

«Donner sa vie pour ses brebis» c'est là un point important  par lequel le Seigneur nous invite à faire la différence entre le bon et le mauvais berger.

C'est pourquoi il assena : «le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite».

 

Car le mauvais berger, le mercenaire, protège sa vie au détriment des brebis. Homme sans conviction, mu par le gain, il n'accepte pas de risquer sa vie pour qui que ce soit. A la moindre alerte, escaladant les murs et se réfugiant, il délaissera le troupeau, abandonnant les brebis à leur sort.

 

Mais le vrai berger, le véritable chef, celui que recommande le Seigneur c'est celui qui, comme lui, est prêt à donner sa vie pour son peuple. Celui qui est courageux et qui n'abandonne pas ses brebis au loup mais qui affronte l'adversité. Le vrai berger, c'est celui qui est toujours devant, à la tête de son peuple pour faire face au danger. Ni les menaces, ni les fusils, ni les bombes ne le feront fuir. Il ne laisse pas ses brebis parce que c'est sont patrimoine. Il vit pour son peuple, il donne sa vie pour sauver les siens.

 

Maintenant, observe autour de toi. Oui ou non y a-t-il des pions de l'étranger imposés pour conduire nos peuples ? Oui ou non ton peuple reste-t-il brimé, spolié, traqué ? Tes cris de détresse, tes pleurs ne te reviennent-ils pas en échos ? Qui des maitres de ces mercenaires imposés à la tête de nos nations entends-tu élever la voie pour dénoncer ces crimes odieux, ces exactions d'un autre âge sur ton peuple ?

 

Remarquez toutes les crises, tous les conflits actuels à la surface de la terre. Les pays qui sont en crise ce sont ceux dont les chefs échappaient ou tentaient d'échapper au contrôle de ceux qui dominent le monde. Ce sont ceux-là qui sont vilipendés ; ce sont eux qu'on renverse au profit des vendus et des mercenaires. Et, rien, absolument rien n'arrête ces voyous qui ont érigé l'iniquité en vertu par la force des armes.

 

 

Frères, il n'y a aucune équivoque, ce que le Seigneur Jésus Christ dénonce ici c'est le mercenariat à la tête des peuples. Ce qui est mis à nu dans ce passage, ce sont les pratiques détournées pour maintenir les peuples dans le dénuement. Ce que le Christ nous invite à rejeter, ce sont ces pantins, marionnettes aux mains de l'étranger, mercenaires parachutés à la tête de nos nations pour piller et maintenir les peuples dans l'asservissement.

 

Peuple, as-tu reconnu ton berger ? Reconnais-tu celui que t'indique le Seigneur Jésus Christ ? Frère, reconnais-tu celui qui lutte pour te sortir du cercle vicieux de l'endettement, système usurier pour perpétuer la pauvreté et la misère afin de te maintenir dans l'asservissement ? Reconnais-tu qui jamais ne t'a abandonné pour fuir, mais, bien au contraire, accourt auprès des siens, à la tête de son peuple attaqué pour faire front aux méchants ?

 

Écoutez le Christ et vous comprendrez les agissements en faveur des uns contre les autres à la tête de nos nations. Vous comprendrez pourquoi ceux qui sont pour leur peuple sont calomniés, attaqués et brisés, pendant que les criminels les plus abominables sont encensés et portés à la tête de nos nations par les puissants de ce monde. Pourvu que ces mercenaires, criminels, fossoyeurs des libertés leur garantissent la pérennisation de la rapine et de la spoliation qui nous maintiennent plus bas que terre, les puissances leur déroulent le tapi, les entourent et les couvrent.

 

Vous comprendrez aussi pourquoi ayant accédé à ce poste, certains, déclarèrent leurs biens et firent preuve d'une honnêteté à toute épreuve malgré l'ambiance de malhonnêteté où s'est englué ce monde.

 

Frère, quand tu as eu à choisir, qui as-tu désigné comme guide, président ou roi de ton peuple, le bon berger ou le mercenaire ? Ma sœur, reconnais-tu ton Christ défenseur et libérateur de son peuple en ce berger-là ?

 

Lequel parmi ceux qui se présentent peut-il cacher le Christ ? Ou, qui le Christ aurait-il choisi ? Telles sont les questions qui devraient nous guider à faire le bon choix. Telles sont les questions qui devraient nous éviter de nous écarter de la voie, celle qui ne nous fera pas passer à côté du Christ, mais qui nous conduira à coup sûr à le rencontrer et à vivre avec lui, le Seigneur qui sauve, quand sera l'heure.

 

Si Jésus est le chemin pour aller au Père, lui-même nous indique la voie qui mène à lui, la vérité. Il ne tenait qu'à chacun de nous de la suivre pour retrouver le bon berger. Il ne tient qu'à chacun de s'y accrocher pour ne plus s'égarer derrière des néants.

 

Que DIEU, dans sa grande miséricorde vous éclaire par son Christ, celui qui est la lumière du monde, afin qu'enfin vous voyiez et que vous soyez sauvés.

 

 

A. NEBELE Sanseu Épiphanie


26/04/2013
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