LGESTSEIGNEUR

LE VRAI BERGER - (2)

[1-2-3]


Le vrai berger, «(…) appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.» (Jean 3-5)

 

Voici pour les temps troubles, pour les temps d'indécision, ce que te dit le Christ de DIEU.

Le vrai conducteur du peuple, celui que DIEU désigne pour être le pasteur de son troupeau, c'est lui que te conseille le Seigneur Jésus Christ.   

 

Dans ce texte, on le comprend aisément, le Seigneur est en dispute avec un quidam qui se réclame le conducteur du peuple à la place du Christ. C'est pourquoi il nous prévenait : «Plusieurs viendront sous mon nom, disant; c'est moi. Et ils séduiront beaucoup de gens» (Marc 13.6).

 

Le Seigneur nous invite à reconnaitre le vrai berger du troupeau, c'est-à-dire le chef, le roi ou le président. Mais, s'il conseille "le vrai", n'est-ce pas qu'il y a bien "un faux berger" ?


En vérité, celui que nous devons reconnaitre comme le véritable conducteur du peuple, celui que le Christ nous désigne, c'est le chef que nous devrons suivre en cas de doute, au cas où il s'en présenterait deux ou plusieurs à nous. Il nous donne des indications précise afin que nous ne nous laissions pas séduire par des usurpateurs.


Le berger que l'on doit suivre, c'est celui qui, sans violence et selon la Loi, prend la tête du troupeau (le peuple). C'est celui qui fait un avec son peuple. Son peuple le connait, et il connait son peuple et il sait ses motivations. Le bon conducteur, c'est celui qui aura réussi à démontrer sa capacité à mobiliser le peuple. C'est celui qui, ayant appelé son peuple à sortir, marche en tête de ses troupes. Et le peuple le suit parce que le peuple le connait. Les brebis qui lui appartiennent, c'est son peuple qui se reconnait en lui.

 

Toute la parabole sur le vrai berger, c'est afin de prévenir le peuple de DIEU des usurpateurs. Chaque passage de cette parabole nous averti et nous indique la voie à suivre pour ne pas s'engager derrière le faussaire, le menteur et l'étranger.


Mais ne l'oublions pas. Cette parabole sur le bon berger c'est d'abord pour nous indiquer comment reconnaitre le Seigneur à sa venue et surtout comment identifier l'adversaire (l'antéchrist) que lui susciterai l'ÉTERNEL dans sa nation. 

L'ennemi du Seigneur, et donc de son peuple, est un étranger. C'est pourquoi d'ailleurs, le peuple ne le suivra pas, selon qu'il est écrit : Elles (les brebis) ne suivront point un étranger, suivant par là une prescription de l'ÉTERNEL qui dit : " (...) Tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère". (Deutéronome17.15)

 

Cet homme qui voudra se faire passer pour le guide et le conducteur du peuple, en plus d'être un brigand qui escalade par ailleurs, parce que passant outre la Loi pour usurper le pouvoir (1), est un étranger.

Comment le reconnaitra-t-on cet étranger ? – Quand il appellera et que le peuple ne le suivra pas. Quand le peuple ne le reconnaitra pas comme son berger. Le peuple ne le reconnaitra pas parce qu'il ne le connait pas. Et même que, le voyant à la tête du troupeau, les brebis se disperseront, fuyant dans tous les sens pour s'éloigner de lui, parce que cet homme étrange ne leur est pas familier.

 

Maintenant, ouvre les yeux et regarde autour de toi, n'as-tu pas vécu tout cela ? Tes frères n'ont-ils pas tous fui ?

Tu as tous tes sens et tu sais qui appelait et le peuple suivait. Tu sais qui pouvait faire descendre dans la rue le peuple de ceux qui sont pour lui. Mais aussi, tu as vu qui a appelé désespérément à la désobéissance, au boycott et à des manifestations publiques sans aucune réponse de ceux mêmes qui disent être pour lui.

 

Comme chacun a dû le constater, pour chaque passage de la parabole deux cas nous sont présentés : le bon à suivre et le mauvais chemin à ne pas prendre.

Examine la voie que tu as empruntée mon frère et toi ma sœur, interroge-toi. As-tu suivi la bonne voie ? As-tu fait selon ce que te prescrit le Seigneur quand tu as eu à choisir ton berger ?

Suppose que toute situation qui se présente à toi présente deux voies : la voie du malin et la voie de DIEU. La voie du malin est balisée par le mensonge, la fausseté, la violence et la fraude. La voie de DIEU est toujours balisée par la vérité et la justice. C'est pourquoi Jésus dit : «Je suis la vérité».

Quelle voie as-tu choisie pour ton peuple ? As-tu préféré le vrai berger ou celui qui fraude la Loi pour prendre la tête du troupeau ? As-tu préféré celui que le peuple reconnait ou as-tu opté pour l'étranger que personne ne connait et par la faute duquel tous sont en fuite ?  Es-tu resté debout avec la vérité et la justice ou  as-tu plié l'échine pour faire droit au mensonge et à l'iniquité ?


La véritable question est : De quel côté aurait été le Christ ?

Ou alors penses-tu qu'il y a des questions de la vie où il faut mettre la voix de DIEU en berne ? C'est en tout cas l'option de ceux qui nous enseignent qu'il faut séparer les questions de DIEU de la politique ; cela aussi c'est un immense mensonge.

Réfléchis donc et que ta réponse soit telle que ton cœur ne te condamne pas.

 

Que DIEU Lui-même vous ouvre les yeux.


LE VRAI BERGER - (3)


A NEBELE Sanseu Épiphanie



09/04/2013
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