LGESTSEIGNEUR

«En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix... » (Jean 10.1-3)

Dans cette parabole, le Seigneur nous enseigne à le reconnaitre quand il viendra. Pour ce faire, il met en parallèle deux hommes : le véritable berger des brebis (lui-même) opposé à un quidam aux pratiques de voleur et de brigand.

Il faut savoir que les Écritures nous enseignent que lorsqu'il viendra, DIEU suscitera en même tant que son Oint, un usurpateur (le pasteur de néant ou la bête) qui usera de violences contre son peuple (Zacharie 11.15-17) et s'emparera du pouvoir par effraction dans la nation sainte avec l'aide des puissances impérialistes (Apocalypse 12 et 13).

Par conséquent, il faut comprendre que dans la parabole :

le berger, c'est le souverain, le roi ou le Président. C'est l'homme à la tête du pays pour conduire le peuple (le troupeau de brebis) ;

la bergerie, c'est donc la nation rassemblant le peuple (les brebis) ;

la porte de la bergerie c'est la loi, ce sont les textes. C'est la constitution qui régit et règle la loi pour accéder au trône ;

le portier, c'est le gardien de la loi. C'est aujourd'hui le président de la cour suprême dans certains pays ou le président du conseil constitutionnel dans d'autres. C'est lui qui déclare apte, selon la loi à laquelle il veille, à monter sur le trône, à la tête du pays (la bergerie) pour le diriger.

Ici le Seigneur dénonce celui qui prend la tête du troupeau, c'est à dire la tête de la nation par effraction. Car en vérité, celui qui s'empare du trône par la violence en foulant la loi (la constitution), qui est la porte, a escaladé par ailleurs. Celui là est "un voleur et un brigand".

Un voleur parce qu'il usurpe ce qui n'est pas à lui. Un voleur parce qu'il s'accapare ce qui revient, selon la loi, à autrui.

C'est un brigand parce que piétinant la loi et l'ordre, il se rend malhonnête, use d'escroqueries et de violences pour arriver à ses fins.

Au contraire, le vrai berger se reconnait à ce qu'il entre par la porte dans la bergerie. Autrement dit, le vrai berger c'est le chef qui accède au pouvoir par la loi. Il n'use pas de violence, il respecte les dispositions prévues par la loi.

Et, c'est le gardien même de la loi, c'est à dire l'autorité prévue pour veiller à l'application de la constitution qui le reconnait comme tel, selon les dispositions prévues par la loi, et le proclame, chef de l'Etat, président et berger du troupeau.

Le vrai berger enfin, c'est celui en qui se reconnait le peuple. Il parle et son peuple entend, il commande de sortir et le peuple obéit. Qui donc ne peut mobiliser le peuple pour sa cause ne saurait être le vrai berger.

Cette parabole n'est-elle pas assez explicite ? Tout ne nous a-t-il pas été enseigné par le Christ ? Le Seigneur ne nous apprend-il pas assez clairement à distinguer le vrai du faux, et le mensonge de la vérité ?

Alors, reconnais-tu le vrai berger de ton peuple, celui que DIEU par le Christ te prescrit ?

Quoi qu'il en soit, dis toi que toutefois que tu auras rejeté le vrai berger, tel que décrit par le Seigneur pour ton peuple, c'est le faux que tu auras préféré au vrai, c'est le mensonge que tu auras embrassé pour tourner le dos à la vérité, c'est tout simplement le Christ que tu as rejeté pour un antichrist. Tu auras pris ta propre voie, celle que prescrit l'orgueil. Celle qui mène à l'endurcissement et à la perte.

Que ce choix du mensonge t'ait été conseillé par ton prêtre, ton pasteur, ton évêque, ton bishop ou je ne sais lequel de tes guides, cela ne te sauvera pas. Car chacun est comptable de ses choix, DIEU ayant doté chacun pour juger de ce qui est vrai et de ce qui est juste.

Que la vérité donc vous affranchisse des ténèbres.

LE VRAI BERGER - (2)