Les idoles sont des mensonges
«Il brûle au feu la moitié de son bois, avec cette moitié il cuit de la viande, il apprête un rôti, et se rassasie ; il se chauffe aussi, et dit : Ha ! Ha ! Je me chauffe, je vois la flamme !
Et avec le reste il fait un dieu, son idole, il se prosterne devant elle, il l'adore, il l'invoque, et s'écrie : Sauve-moi ! Car tu es mon dieu !
Ils n'ont ni intelligence, ni entendement, car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient point, et le cœur pour qu'ils ne comprennent point.
Il ne rentre pas en lui-même, et il n'a ni l'intelligence, ni le bon sens de dire : J'en ai brûlé une moitié au feu, j'ai cuit du pain sur les charbons, j'ai rôti de la viande et je l'ai mangée ; et avec le reste je ferais une abomination ! Je me prosternerais devant un morceau de bois !
Il se repaît de cendres, son cœur abusé l'égare, et il ne sauvera point son âme, et ne dira point : N'est-ce pas du mensonge que j'ai dans ma main ?» (Esaïe 44.16-20)
Des simulacres que ces dieux d'argile et de bois. Tout homme qui se confie en de telles choses ne doit-il pas se sentir honteux ? Ce sont des riens, ces objets faits de mains d'homme.
Il ne faut surtout pas aller imaginer que cette Parole ne s'adresse pas à vous qui dites : Retournons à nos statuettes de bois, de fer et autres.
Cette Parole, est bien pour tous ceux qui sont sages à leurs propres yeux et qui n'hésitent pas à conseiller de retourner à nos croyances dites africaines.
Est-ce de la sagesse que de dire à un morceau de bois : Tu es mon dieu ?
Est-ce de l'intelligence que de se confier à des choses qui n'ont pu sauver vos ancêtres de l'esclavage, de la déportation, de la ruine, de la sécheresse, de la famine, des gangrènes et de toutes ces calamités et maladies qui ont décimé votre peuple ?
Ne serait-ce qu'en partant du fait que les mêmes causes produisent les mêmes effets ; est-ce faire preuve de bon sens que de ne pas pouvoir reconnaitre que c'est justement pour s'être livré à cette pratique abominable qu'est l'idolâtrie que ce peuple est tombé en esclavage et est devenu le rébus du monde ?
Méditez cette Parole contre le peuple de DIEU : «Je les poursuivrai par l'épée, par la famine et par la peste, Je les rendrai un objet d'effroi pour tous les royaumes de la terre, un sujet de malédiction, de désolation de moquerie et d'opprobre» (Jérémie 29.18)
Plus que les peuples noirs, un autre peuple sur cette terre des hommes est-il un sujet de malédiction, de désolation, de sarcasme et d'opprobre ? Plus que ce peuple, d'autres ont-ils souffert de la puissance militaire (l'épée) de l'ennemi, de la famine et des épidémies (la peste) ?
Retournons plutôt au SEIGNEUR DIEU. Car c'est pour avoir pratiqué ces abominations que toutes les calamités nous sont arrivées.
En vérité, en l'ÉTERNEL seul se trouve notre salut.