LGESTSEIGNEUR

Le Bouc de Daniel 8 ou Alexandre le Grand


LE BOUC : ALEXANDRE LE GRAND

 

Pour punir le fils de Nabuchodonosor de l'impudicité et de la grande transgression dont-il se rendit coupable, l'ÉTERNEL ôta la domination des mains des fils de Babylone (Daniel 5.1-4). DIEU confia le pouvoir aux Mèdes et aux Perses dont l'empire [1], dura le temps prévu par l'ÉTERNEL avant d'être attaqué puis détruit par une puissance qui se leva à l'occident et qui renversa tout sur son passage. Complètement différente de la domination des Mèdes et des Perses (le bélier), cette dernière est représentée par le bouc.

 

  • Le Bouc

 

8.5 Comme je regardais attentivement, voici, un bouc venait de l'occident, et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher; ce bouc avait une grande corne entre les yeux. 8.6 Il arriva jusqu'au bélier qui avait des cornes, et que j'avais vu se tenant devant le fleuve, et il courut sur lui dans toute sa fureur.

8.7 Je le vis qui s'approchait du bélier et s'irritait contre lui; il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister; il le jeta par terre et le foula, et il n'y eut personne pour délivrer le bélier. 8.8 Le bouc devint très puissant; mais lorsqu'il fut puissant, sa grande corne se brisa. Quatre grandes cornes s'élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux.

 

Explication par l'ange :

8.21 Le bouc, c'est le roi de Javan, la grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi. 8.22 Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s'élèveront de cette nation, mais qui n'auront pas autant de force.

 

Javan désigne ici la Grèce. La TOB, d'ailleurs, utilise le nom "Grèce" pour désigner ce royaume et ne fait pas mention du terme Javan.

 

NB : Il faudra, cependant,  faire attention. Car plus loin (Daniel 10.20), ce terme (Javan ou Grèce) ne désignera plus strictement ce royaume, mais bien plus. Et là, il s'agira de tout le royaume du nord ou septentrion, qu'est l'Europe. Elle serait alors opposée, par sa volonté de maintenir son joug sur les peuples, aux Saints de DIEU. Ce sera tous les fils de Nabuchodonosor (le royaume du nord), contre qui le SEIGNEUR fera se soulever Juda au temps de la fin, ainsi que nous le révèle le chapitre 2 de Daniel.

En effet, dans le passage «une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces» (Daniel 2.34) ; la pierre, c'est Jacob, le peuple des Saints de DIEU qui se lève contre tous les descendants de Babylone représentés par la statue. Et, c'est aussi parce que Javan désigne le peuple de Babylone tout entier au temps de la fin que, pour la bataille finale, l'ÉTERNEL dit : «Je bande Juda comme un arc, Je m'arme d'Éphraïm comme d'un arc, et Je soulèverai tes enfants, ô Sion, contre tes enfants, ô Javan ! Je te rendrai pareille à l'épée d'un vaillant homme» (Zacharie 9.13).

 

Le bouc, c'est le royaume d'Alexandre, de même que le bélier représentait le royaume des Perses et des Mèdes. En vérité, c'est la royauté ou même le royaume tout entier que symbolise l'animal. Les cornes, ce sont  les différents rois. C'est pourquoi, quand le premier roi meurt ce n'est pas le bouc qui disparait mais la grande corne qui le représente qui se brise.

 

La grande corne se brise, mais,  le bouc qui est le royaume (la nation) survit à la grande corne et verra pousser quatre autres cornes qui sont les «quatre royaumes qui s'élevèrent de cette nation».

 

«La grande corne du bouc» c'est Alexandre le Grand. C'est cette domination qu'il incarna qui mit fin à celle des Mèdes et des Perses. Il pilla, détruisit la capitale, y mit le feu et s'empara de tout l'Empire Perse. Ce qui traduit bien ce que fit le bouc du bélier : «Il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister; il le jeta par terre et le foula, et il n'y eut personne pour délivrer le bélier».

 

L'empire d'Alexandre le Gd devint très grand et très puissant. Car ses conquêtes lui permirent d'étendre sa domination jusqu'aux Indes. Mais le grand conquérant mourut, emporté dit-on par une fièvre, alors qu'il était au faîte de sa renommée et de sa puissance, ainsi que le dit la Parole : «Le bouc devint très puissant; mais lorsqu'il fut puissant, sa grande corne se brisa».

Comme on le voit, ce n'est pas l'empire (le bouc) qui fut attaqué ou qui fut détruit. C'est la grande corne, c'est-à-dire le roi qui périt tout seul. La voix active (sa grande corne se brisa) . La voix active rend bien compte de la réalité. Il n'est pas dit que la corne fut brisée. Non, il n'y eut aucune action extérieur pour la briser. Toute chose pour dire que c'est seul, sans aucune force extérieure qu'Alexandre partit de ce monde.

 

Cette domination dont la durée se confond avec le règne d'Alexandre prit fin avec la disparition du grand roi. Après la mort d'Alexandre, son empire fut partagé entre ses généraux ; mais ce ne furent pas des puissances ou des dominations qui marquèrent le monde. C'est bien plus tard qu'une autre domination naitra de ce même peuple duquel sortiront quatre royaumes pour conquérir la terre entière.

 

Il est en effet, très important de savoir que la prochaine grande domination qui devait naitre sur la terre après Alexandre, aussi loin que cela puissent se situer dans le temps, devra sortir du bouc. Car, dit la Parole : «Quatre royaumes… s'élevèrent de cette nation». Autrement dit, ce sera le même peuple, ou plutôt la même civilisation qui donna le royaume d'Alexandre qui verra naitre et croitre les quatre puissances qui prendront la relève pour la domination qui doit s'étendre sur le monde entier. Quels sont ces quatre royaumes qui s'élevèrent des restes de l'empire d'Alexandre pour conquérir la planète entière ?

 

  • Les quatre grandes cornes [ici]

 

A NEBELE Sanseu Épiphanie



07/03/2013
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