ÉSAÜ ET JACOB : deux jumeaux, deux peuples, deux races ?
ÉSAÜ ET JACOB : Pourquoi doit-on chercher le véritable peuple de chacun d'eux ?
Commençons par cette interrogation : Que sont devenus Ésaü et Jacob, les jumeaux de Rebecca ?
C'est là une question dont l'une des réponses semble bien évidente pour plusieurs, alors même que personne n'a réellement songé à y répondre selon la vérité, celle de DIEU contenue dans les Écritures.
En effet, une réponse fuserait tout de suite de la bouche de tous : Jacob c'est Israël. Et Israël, c'est le peuple qui partage présentement la Palestine avec des arabes. – Ah bon ! Et qu'est devenu Ésaü ? – Silence.
N'y a-t-il rien d'étonnant et de paradoxal à cette situation ?
Remarquez : Ésaü et Jacob sont deux frères nés le même jour, des mêmes parents à qui DIEU promit de faire, de l'un et de l'autre de leurs fils, deux peuples. Pour l'un, personne ne sait rien, alors que l'autre semble avoir traversé tous les siècles pour se retrouver au même endroit qu'il y a des milliers d'années.
Puisque la descendance de Jacob existe et est prétendument connue (?), la logique n'aurait-elle pas voulu que celle d'Ésaü aussi soit identifiée, connue et localisée ? Et ce d'autant plus qu'Ésaü qui fut évincé par son frère fera preuve d'une haine éternelle et poursuivra une vengeance perpétuelle contre ce dernier (Amos 1.11-12). Ceux qui se disent Israël, avec les moyens et les pouvoirs dont-ils disposent, n'ont-ils pas intérêt à identifier, à localiser et à neutraliser cet ennemi irréductible qui leur réserverait, d'après les Écritures, des moments très difficiles au temps de la fin ?
Par ailleurs, si des peuples clament être d'Israël, pourquoi n'en existe-t-il pas au moins un qui se réclame d'Ésaü ? Personne donc sur cette planète ne serait-il fier de porter le nom d'Ésaü ?
Serions-nous en présence d'une des situations qui firent formuler l'adage selon lequel la défaite est orpheline ?
Mais alors, serait-ce parce que Jacob sort vainqueur de la confrontation d'avec son frère et hérite de la promesse faite à Abraham que certains déclarent, sans aucune preuve, être ce peuple ?
Parce qu'il faut bien le reconnaitre, ce n'est que sur simple déclaration de ces derniers que tout le monde entier les prend pour les fils d'Israël. Et, alors que rien dans les Écritures ne désigne ce peuple comme celui des descendants de Jacob, aucune preuve ne leur est demandée et personne ne se permet aucun esprit critique pour analyser les Textes (la Bible) qui fondent la véritable nation d'Israël afin de vérifier une profession de foi aussi lourde de conséquence pour l'humanité.
Ils disent qu'ils sont Israël et cela suffit. Et sur cette base, tout en commettant les pires injustices autour d'eux, ils exproprient, tuent et massacrent leurs hôtes sous l'œil protecteur des leurs qui dominent sur le monde.
DIEU est-Il injuste ? Un peuple qui se réclame de Lui n'aurait-il pas une tendance au moins à la conciliation, à la concorde et à la paix ? La nation d'Israël, celle de DIEU, devrait-elle être l'alliée des puissances dominantes pour brimer et piétiner d'autres peuples alors que les Écritures la présentent comme victime, elle-même, de ces dominateurs ? (Daniel 7.24-25 ; 8.22-25 ; Apocalypse 12 et 13) N'y a-t-il pas de raisons légitimes de douter de cette identité israélite autoproclamée ? Le comportement de ceux qui se disent Israël ne plaide-t-il pas en faveur de cela ?
Ils ont institué toute une armada de culpabilités, dont l'antisémitisme, le négationnisme et le révisionnisme ne sont pas les moindres, afin que tous ceux qui s'interrogeraient tombent sous le coup de l'ostracisme. Or, les Écritures elles-mêmes font état de l'usurpation de l'identité juive, donc de celle du peuple d'Israël, pendant les derniers temps (Apocalypse 2.9). Rien que cette Parole n'appelle-t-elle pas tous à la vigilance ?
Bref ! Devant le doute, et vu qu'aucune nation sur terre ne dit être Ésaü, alors que des peuples se proclament descendants de son frère, n'est-il pas sage que l'on mette tout à plat et que l'on remonte aux origines pour chercher, sans à priori, à comprendre et à cerner quelles sont véritablement aujourd'hui ces deux nations ?
C'est pourquoi, cette analyse partira du principe que l'on ne sait rien de l'existence de l'un ou de l'autre de ces deux peuples. Les Écritures, rien que les Écritures devront nous dire ce que sont devenus aujourd'hui Ésaü et Jacob. Si elles confirment ce que des hommes ont proclamé, il faudra s'y conformer. Dans le cas contraire, il faudra se rendre à l'évidence et ne pas faire dire à la Bible ce qu'elle n'a jamais dit.
Que disent les Textes, en vérité ?
25.21 Isaac implora l'ÉTERNEL pour sa femme, car elle était stérile, et l'ÉTERNEL l'exauça : Rebecca, sa femme, devint enceinte.
(...)
25.24 Les jours où elle devait accoucher s'accomplirent ; et voici, il y avait deux jumeaux dans son ventre.
25.25 Le premier sortit entièrement roux, comme un manteau de poil ; et on lui donna le nom d'Ésaü.
25.26 Ensuite sortit son frère, dont la main tenait le talon d'Ésaü; et on lui donna le nom de Jacob. Isaac était âgé de soixante ans, lorsqu'ils naquirent. (Genèse)
Ainsi donc Rebecca, la femme d'Isaac, mit au monde deux enfants. Ces enfants sont très probablement ce que nous appelons "faux jumeaux" de nos jours. Car, outre qu'il était «entièrement roux», Ésaü avait aussi une pilosité abondante. Ce que n'avait pas Jacob, son frère jumeau (Genèse 27.11, 23).
Quand on a dit cela, on n'a absolument rien dit de nouveau. Car, c'est ce que disent explicitement les Écritures. Mais il y a ce qu'elles laissent sous-entendre ou deviner. C'est ce qui doit nous intéresser et notre devoir c'est de le révéler.
La vérité, c'est que l'un de ces deux enfants est une véritable curiosité aux yeux de tous, au moment où ils naissent. Car ce dernier n'a pas la couleur de peau de ses parents : il est roux. C'est en tout cas le terme que l'on trouva pour désigner la couleur toute particulière de sa peau.
En effet, si la Parole fait remarquer cette particularité chez Ésaü, c'est que certainement cet enfant n'a pas une couleur commune. La preuve, c'est que rien n'est dit de la couleur de Jacob son frère. C'est que sur ce dernier, il n'y a rien à dire. Et cela, pour une raison toute simple : Jacob est venu comme on les attendait, il est comme il devait paraitre, c'est-à-dire comme ses parents et comme tout le monde autour d'eux. En fait donc, bien plus que de "faux Jumeaux", Rebecca a fait des enfants de couleurs (races) différentes.
Bien sûr, mes contradicteurs, pour qui, il n'est absolument pas envisageable que l'un ou l'autre des enfants de Rebecca ne soit de race blanche, se hérisseront pour dire que ce ne peut être une question de races différentes. Ils énonceront que s'il y a contraste, c'est à l'intérieur de la même race. Et que si DIEU fit remarquer la couleur (roux) d'Ésaü, c'est pour marquer que ses parents et Jacob étaient plus blancs que la neige ou tout au moins comme des Vikings. - Ah !
Théorie tout à fait hasardeuse et brumeuse au regard de ce que nous savons de ceux qui se brandissent jusque là comme descendant de Jacob. Car s'ils étaient comme la neige, comment sont-ils devenus ce blanc ordinaire que nous voyons ? Cependant, pour alimenter le débat, nous admettrons qu'elle se tient quelque peu, cette position. Et, en attendant qu'ils fournissent de la Bible des preuves pour justifier cette allégation, reformulons ou prenons pour hypothèse ce que nous affirmions, pour tenter de la prouver : Les jumeaux de Rebecca seraient-ils de races différentes ?
Mais avant toute entreprise, une indication nous est donnée par l'ÉTERNEL Lui-même, afin de canaliser nos recherches. Car à Rebecca, DIEU dit : «Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles» (Genèse 25.23).
C'est qu'Ésaü et Jacob forment aujourd'hui, s'ils existent, deux peuples très distincts sur la terre. Ce serait deux peuples aux intérêts complètement opposés. La lutte qui se passait dans le ventre maternel présageait de cela. [ici]
Dès lors, nous savons quoi chercher. Nous avons à trouver deux peuples complètement distincts, qui seraient de couleurs (races) différentes, dont l'un descend d'Ésaü et l'autre de Jacob. Commençons par le premier né. Puis, nous verrons avec Jacob si ce que nous affirmons, et que l'on peut prendre pour hypothèse, se vérifie.
«Les nations tombent dans la fosse qu'elles ont faite, leur pied se prend au filet qu'elles ont caché.» (Psaumes 9.16)
ÉSAÜ, quel peuple est-il devenu ?
A NEBELE Sanseu Épiphanie