LGESTSEIGNEUR

LES 70 DERNIÈRES ANNÉES DE CE MONDE (3)

LA NATION DES SAINTS ET L'OINT SCELLES SOUS LES 70 ANS

[1-2]

 

Sur les soixante-dix ans, les deux prophéties, celle de Jérémie et celle de Daniel sont les deux faces d'une même réalité. Par Jérémie, l'ÉTERNEL révélait quel rapport existerait entre Babylone (le dominateur) et les nations qui lui sont tombées sous le joug pour être asservies. Pendant ces derniers soixante-dix ans que l'ÉTERNEL accorda à (pour) Babylone, l'Europe continuera d'exercer sa puissance sur les peuples du sud tombés sous son emprise depuis des siècles. D'après Jérémie, après ce temps qui lui est  accordé, viendra l'Apocalypse. Daniel, de son coté, révèle comment ces mêmes soixante-dix ans ont été disposés sur la nation sainte, par l'ÉTERNEL pour préparer la venue de son serviteur : le Chef des chefs et l'élu, celui par qui s'exercera le règne de DIEU pour la justice éternelle. Mais avant de voir dans le détail les différents moments de ces soixante-dix ans révélés à Daniel, rappelons, selon les prophéties, quelle est la nation des Saints de DIEU et qui est l'Oint. Car hors la nation sainte, le peuple et l'élu, il est illusoire de chercher à expliquer ces versets (Daniel 9.24-27). Pour dire qu'il n'est plus possible à ce niveau de taire les noms ou de feindre les ignorer.



  • La nation des Saints de DIEU et le Chef des chefs

 

L'analyse précédente [2] a fait découvrir que la véritable Israël est une des nations dont l'Europe (Babylone) [3] constitue le septentrion. Ce qui oblige à reconnaitre que ce ne peut être qu'une nation africaine, vu que ce continent est la seule terre habitée dans le midi (sud) de l'Europe.  Cette analyse, confirmant la thèse selon laquelle Jacob et ses fils sont noirs de peau [4], permet d'affirmer que la nation d'Israël, à ce jour, est l'une des nations noires d'Afrique.

 

Or le chapitre 8 de Daniel révèle les indices pour identifier le peuple des Saints, la nation et le Chef des chefs contre qui s'éleva la petite corne [5] sortie de l'une des quatre grandes cornes.

 

En effet, la nation sainte est celle, parmi les nations du sud, qui serait attaquée, au temps de la fin, par le chef de l'une des quatre nations issues des quatre puissances coloniales (les quatre cornes) qui étendirent leur domination aux quatre coins de la terre. (Daniel 8.8-10) [6]

 

Ce chef donc de l'une des ex puissances coloniales, un président impudent et artificieux, expert en tromperies, (Daniel 8.23) fera mourir beaucoup d'hommes et s'attaquera au Chef des chefs qui est l'Oint de l'ÉTERNEL. C'est au cours de cette guerre qu'il livrera à la nation sainte et à son Chef, que ce roi impudemment orgueilleux se dévoilera.

 

Car, deux actes criminels, que ce dernier perpétrera contre l'Oint de l'ÉTERNEL, ont été révélés à Daniel afin de permettre, en son temps, de formellement identifier celui qui en serait l'auteur, d'une part, et de l'autre, celui qui, avec sa nation, en serait la victime.

 

Les deux forfaits de ce roi du nord sont : la cessation du sacrifice perpétuel et la destruction du sanctuaire de l'Oint, selon qu'il est écrit : «Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire.» (Daniel 8.11)

 

1- Le sacrifice perpétuel

Il faut toujours avoir à l'esprit que l'on parle ici d'une nation et de son chef. A ce titre, taxes et impôts sont des sacrifices auxquels se soumettent les habitants du pays pour les dépenses publiques.

C'est un prélèvement qui se renouvelle à perpétuité. D'où son nom : "sacrifice perpétuel".

Ce prélèvement, dans sa fureur, le chef (président) de la nation, ex puissance coloniale, la fera suspendre dans la nation sainte afin de priver le Chef des chefs et son peuple de ressources.

 

2- Le lieu de son sanctuaire

Toujours, en se rappelant que l'on parle d'une nation et de son chef, que peut-être le sanctuaire de ce dernier si ce n'est son palais ou sa résidence ? Mais le sanctuaire désignant un lieu sacré où l'on se retire pour se retrouver en intimité avec soi ou avec son DIEU, il faudrait plutôt pencher pour la Résidence s'il en existe dans cette nation.

C'est dire que dans une rage barbare et assassine, le chef de l'ex puissance coloniale détruira la Résidence c'est-à-dire le Sanctuaire du Chef de la nation sainte.

 

Ce sont là les deux crimes qui, en plus des tueries massives (Il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement), caractérisent l'agresseur qu'est ce roi du nord, impudent, artificieux et expert en tromperies. Ces crimes qui permettent de façon formelle de l'identifier seront commis dans une nation d'Afrique noire dans cet ordre : il ordonnera la cessation ou la suspension du paiement des taxes puis viendra la destruction du Palais ou de la Résidence du chef de cette même nation.

 

La question est : Des quatre (les quatre cornes ou puissances coloniales), quelle est celle dont le chef fit tuer beaucoup d'hommes dans une nation noire en Afrique où il fit arrêter le prélèvement des taxes et impôts (sacrifice perpétuel) puis détruisit la Résidence (sanctuaire) du Chef de celle-ci ?

 

Une seule nation, ex puissance coloniale, s'est livrée à de tels actes par son chef, ces temps-ci, c'est la France de Nicolas Sarkozy. Cet homme est le roi impudent, artificieux et expert en mensonges (tromperies) dont parle la prophétie. Par sa ruse, il a fait passer pour légales de graves atrocités dans le monde et a réussi à couvrir bon nombre de ses méfaits.

 

Or, la seule nation au monde et de  cette terre d'Afrique à avoir subi, à la fois, ces deux outrages est la Côte d'Ivoire. Car son Chef est celui contre qui Nicolas Sarkozy (le roi du nord) fit suspendre le paiement des taxes et impôts (le sacrifice perpétuel) afin de l'asphyxier financièrement pour lui ôter toute marge de manœuvre pendant la crise post-électorale. Ce fut en décembre 2010 qu'il prit cette mesure inique pour sa chevauchée en faveur de Ouattara.

 

Puis, Nicolas Sarkozy, président de la république française, ordonna la destruction de la Résidence du chef de l'État ivoirien par les forces françaises et onusiennes, alors que Laurent GBAGBO s'y trouvait encore avec plusieurs de ses proches.

 

De fait donc, la Côte d'Ivoire est la nation sainte contre laquelle tous s'acharnent. Son peuple est la descendance d'Abraham, d'Isaac et de Jacob à laquelle est réservée la promesse.

 

Cet homme qui, par l'action conjuguée de leurs médias menteurs et de leurs organisations internationales (ONG, ONU, CPI) iniques, est rejeté par toute cette génération, est, de toute évidence, celui que l'ÉTERNEL a oint comme pasteur de son troupeau.

 

Évidemment quand on en arrive à cette conclusion, les réserves fusent : - Cet homme que tout l'Occident a accusé de vol aggravé et de crime contre l'humanité ne peut être un oint de DIEU et encore moins l'Oint. Ce n'est pas possible que ce soit lui, clameront tous les haineux nourris à la mamelle du mensonge et de la calomnie.

 

Que répondre à ceux-là ? - Que celui qui a une once de preuve à toutes ses allégations s'arc-boute sur ses convictions et continue de croire ce que bon lui semble. Que celui qui en toute conscience est convaincu que le droit justifie ceux qui s'acharnent contre Laurent GBAGBO persiste dans sa voie.

 

Il ne s'agit pas ici de prier qui que ce soit d'aimer cette nation et son chef. Il s'agit tout simplement d'accepter la vérité et les évidences afin de comprendre.

 

Et la vérité incontournable à la compréhension de ce qui arrivera contre la terre sous peu, c'est que c'est sur cette nation, la Côte d'Ivoire, et sur son Chef contre qui s'acharna le chef de la nation française que sont fixés les soixante-dix dernières années du joug que prophétisa Jérémie et qu'expliqua l'ange Gabriel à Daniel.

 

Les quatre empires coloniaux que furent le Portugal, l'Espagne, la France et l'Angleterre constituent les quatre grandes cornes que vit Daniel (Daniel 8.8 et 22). C'est de l'une d'elles, la France, qu'est sortie la petite corne (Nicolas Sarkozy), le roi impudent et artificieux (Daniel 8.9 ; 8.23) qui fit la guerre à la nation sainte et à son Chef. Cet homme, arrogant et expert en ruses, qui détruisit beaucoup de vies, c'est lui qui fit cesser le paiement des taxes et impôts (Sacrifice perpétuel) et bombarda pour la mettre en ruine, la Résidence (Sanctuaire) du Chef de la nation ivoirienne pour y installer avec l'appui du dragon (le chef de la maison blanche), Ouattara, celui que le livre de l'Apocalypse nomme «la bête» ou «la première bête» (Apocalypse 13.3) [7].

 

Cet homme (la première bête) pour qui le roi du nord, Sarkozy, fit la guerre, c'est lui «le dévastateur» que désigne le pronom «Il, en début de verset (Daniel 9.27). Son régime, s'illustrera par de nombreuses destructions dans la ville et à travers le pays, afin que soit accomplie la Parole de DIEU prononcée par Daniel : «Il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre» (Daniel 9.26)

 

Mais les ravages dont fait partie la destruction du sanctuaire, la Parole de DIEU est formelle, c'est Sarkozy qui les initia (Daniel 8.11 ; 9.26).

Et, s'il faut être plus clair, associons les révélations faites à Jean pour préciser que ce sont les forces de Sarkozy (licorne) et celles de l'ONU (ONUCI) qui constituent la bête qui avait deux cornes qui paraissait comme un agneau et qui, pourtant, parlait et agissait comme un dragon (Apocalypse 13.11).

 

En vérité, c'est Sarkozy donc le faux prophète, car prophète du mensonge (expert en tromperies), qui ordonnait à la bête à deux cornes (licorne et ONUCI) de réaliser les ravages et les prodiges pour celui (la première bête) qu'il plaça sur le trône (Apocalypse 19.20) à la place du locataire de ce lieu qu'il voulut assassiner en détruisant sur lieu sa résidence.

 

On le voit bien tout accable cet homme qui fut président de la République française de 2007 à 2012. Or, à mesure que tout converge pour désigner formellement celui qui perpétra ces crimes, se profile l'image de celui qui en fut la victime à la tête de son peuple. C'est donc par rapport à cet homme embastillé à la Haye et à sa nation et à rien ni à personne d'autre qu'il faudra envisager ces versets du chapitre 9 de la prophétie de Daniel sur les soixante-dix ans.

 

En dehors de lui, toute autre explication n'est que vaine conjecture. Parce qu'en vérité, c'est sur lui que sont scellées les soixante-dix dernières années qui terminent ce monde. Car, c'est par lui que s'exécutera le plan de DIEU pour son peuple et pour l'humanité.

 

Lui ne vous dira rien. Il ne criera pas sur les toits qui il est ou quel est le plan de DIEU. Car son temps n'est pas encore arrivé. D'ailleurs, il le dirait qu'on le prendrait pour un fou. D'autres sont prévus pour l'annoncer. Si vous les écoutez, tant mieux ; vous aurez fait le bon choix. Dans le cas contraire, confiez-vous en votre grande sagesse, peut-être qu'elle vous sauvera. Et, «Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore». Quoiqu'il en soit, chacun aura dans très peu de temps la rétribution qui lui est due.

 

En fait, la vision du chapitre 9 de Daniel est la suite logique de celle du chapitre 8. A ce titre, il doit permettre de confirmer ce qui a été avancé tantôt. Autrement dit, si nous disons avec le chapitre 8 que tel est la petite corne et tel autre le Chef des chefs et l'Oint de DIEU et que sa nation est celle des Saints, tout ce qui est énoncé ici dans ce chapitre 9 et après doit pouvoir s'appliquer, parfaitement, et à cette nation et à son Chef, et vérifier ce qui a été affirmé précédemment. Comment cela se présente-t-il avec ce que nous dit l'ange Gabriel de ces soixante-dix ans ?



  • Le détail des soixante-dix ans par l'ange Gabriel

 

«9.25 Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux. 9.26 Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre.

 

9.27 Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur» (Daniel - LS).

 

Préambule

Tout dans la Parole est énigmatique et nécessite attention et sagesse. Cela, afin que l'on ne comprenne cette prophétie qu'en son temps, avec le contexte de son accomplissement et grâce,  bien sûr, au sens de discernement que l'ÉTERNEL lui-même nous aura donné. C'est dire qu'il aurait été impossible d'expliquer ces prophéties si nous n'étions dans le temps de son accomplissement.

 

Tout d'abord, pour éviter toute confusion, deux individus sont à distinguer à travers ce passage :

 

-le chef dont le peuple viendra détruire le sanctuaire (Daniel 9.26), c'est Nicolas Sarkozy, sa chute le surprendra (sa fin arrivera comme par une inondation).

 

-le dévastateur, c'est pour lui que vint combattre, le chef dont l'armée détruisit le sanctuaire. Il s'agit de Ouattara, la bête qui monta de l'abîme (Apocalypse 17.8), c'est-à-dire du néant. En effet, il n'est connu de personne quand il débarque pour s'inviter dans le jeu politique ivoirien.

 

C'est d'ailleurs ce que traduit l'irruption brutale du pronom personnel pour le désigner (Il fera une solide alliance…) alors qu'il n'a pas été nommé auparavant dans la narration. Le même procédé est utilisé dans le livre de l'Apocalypse. Là aussi, sans aucune préparation, et comme sortie de nulle part "il" fit son apparition : «Et il se tint sur le sable de la mer» (Apocalypse 13.1). Cette dernière expression, en plus de le désigner (la bête sortie du néant) donne une indication sur le lieu où il s'était retranché pour appeler les foudres sur la nation : le sable de la mer (le golf).  

 

Par ailleurs, par le mot semaine (ou septénaire - TOB) il faut comprendre année. Mais ce mot désigne deux mesures différentes de durée dans cette même prophétie.

 

Ainsi, au verset 25, sachant que la durée totale qu'explique l'ange Gabriel est de soixante-dix ans, il apparaît évident qu'une semaine (ou un septénaire) ne peut excéder un an. De ce fait, sept semaines font sept ans et soixante-deux semaines (septénaires) font soixante-deux ans. Ce qui donne réécrite, la phrase suivante : «(…) Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept ans et soixante-deux ans …».

 

Au verset 27 en revanche, en s'appuyant sur les versets 13 et 14 du chapitre 8 et sur le verset 11 du chapitre 12 qui situent la cessation du sacrifice perpétuel trois ans et demi (la moitié de 7 ans)  avant la fin, l'on est en droit d'affirmer que  la semaine ou le septénaire correspond à sept ans. En insérant cela dans le verset, on a alors : «Il fera une solide alliance pour sept ans et durant la moitié de ces sept ans, il fera cesser le sacrifice perpétuel et l'offrande».

 

La moitié de sept ans étant trois ans et six mois, cela confirme la durée prévue par les prophéties : «Les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps» (Daniel 7.25) [8] ou «Elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois» (Apocalypse 11.2 et 13.5).

 

Précisons que tout ce qui est dit dans ce passage (Daniel 9.25-27), que nous explorons, se déroule et couvre la totalité des soixante-dix dernières années de ce monde. Ce n'est ni avant ni après qu'il faut envisager ces faits.

 

Enfin, Jérusalem ne doit pas être vue comme une ville figée. Autrement dit, quand la Parole dit : «Jérusalem sera rebâtie», il ne faut pas croire qu'il s'agit de la reconstruction de l'ancienne Jérusalem en Palestine. Parlerait-on de Nouvelle Jérusalem si c'était le cas ? Celle dont il s'agit ici, c'est la Nouvelle Jérusalem, celle décrite dans les livres qui révèlent la fin des temps. (Zacharie 2.2-4 ; Apocalypse 12.1 ; 21.16)

 

Jérusalem désigne donc ici, tout simplement, la capitale du royaume des Saints, là où ils sont installés maintenant et où DIEU a décidé de donner du repos à son peuple d'éternité en éternité après les dures années de servitude qu'Il fit peser sur lui.

 

Maintenant, dans le détail,  voyons, dans la vie de la nation ivoirienne et dans la vie de celui que l'ÉTERNEL a donné à ce peuple comme roi, à quoi correspondent ces différents découpages de durées, que révéla l'ange Gabriel.

 

Utilisons pour les explications, la version TOB, plus facile d'approche par sa clarté et surtout par sa judicieuse ponctuation.

 

-          De la parole instituant Jérusalem au Messie-chef : 7 ans

 

« … Depuis le surgissement d'une parole en vue de la reconstruction de Jérusalem, jusqu'au Messie-chef, il y aura sept septénaires… »

 

La Jérusalem dont il s'agit dans ce passage c'est la nouvelle capitale dont devait se doter la nation des Saints. Le terme utilisé dans ce verset (le surgissement d'une parole) traduit exactement comment se fit cette annonce et le sentiment qui anima toute la population de ce pays ce jour là.

 

Personne en effet, ne s'y attendait quand, comme le dit la prophétie, cette parole «surgit» de la bouche d'Emmanuel Dioulo, alors maire d'Abidjan, pour suggérer que Yamoussoukro devienne la capitale de la Côte d'Ivoire. Nous étions en 1983.

 

A cette annonce, tout le monde, crut à un coup préparé d'avance par le Président Houphouët BOIGNY dont Yamoussoukro est le village. Et même encore aujourd'hui, il demeure difficile de faire admettre le contraire.

 

Quoiqu'il en soit, la nouvelle surprit beaucoup d'ivoiriens si ce n'est tout le monde. De cette date (1983) jusqu'à l'Oint, le Messie-chef, il devait se s'écouler sept septénaires, c'est-à-dire sept (7) ans. C'est effectivement ce qui se passa.

 

En 1990, c'est-à-dire sept ans après que la parole eut annoncé l'érection de Yamoussoukro en capitale, instituant donc sa mise en chantier, Laurent GBAGBO fut présenté comme potentiel successeur au trône. Cela se passa selon les règles démocratiques.

 

Candidat à la présidentielle de 1990 contre F.H. BOIGNY, il fut le seul à l'avoir jamais fait. Cet acte, apparemment anodin dans toute démocratie, revêtait une signification particulière ici dans le cadre du déroulement du plan de DIEU.

 

En effet, à cette occasion, ce fut l'onction que Laurent GBAGBO reçut de la part de celui qui était encore sur le trône, mais pratiquement au terme de son séjour parmi nous.

 

En fait donc, les présidentielles (campagne et élection) de 1990 servirent à la présentation officielle de celui que l'ÉTERNEL a oint pour prendre la relève après Félix Houphouët BOIGNY à la tête de son peuple.

 

C'est pourquoi d'ailleurs, afin qu'il n'y ait pas d'amalgame, DIEU ne permit pas qu'une multitude se présentât à ces élections de 90. Tous les autres prétendants, prétextant divers motifs, se retirèrent de la course au trône comme un seul homme. Certains l'accuseront d'avoir trahi la cause de l'opposition par cette candidature. Car, disent-ils, les conditions n'étaient pas réunies pour des élections justes. Lui obéissait à un agenda tout personnel. Il n'allait pas à ces élections pour battre Houphouët BOIGNY. Son objectif était ailleurs.

 

Car, dès lors, toute la nation, dans les hameaux les plus reculés, n'entendit plus parler que de cet homme qu'est Laurent GBAGBO.

 

Il fut présenté à la nation et aussi au monde ; mais ce n'était pas encore son temps. C'est pourquoi la prophétie dit : «Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement» (Apocalypse 12.2).

 

La femme qu'est la Côte d'Ivoire fut enceinte depuis que l'élu reçut l'onction. Elle portait le fils qui, selon Jean, devait être enfanté pour paître le troupeau de DIEU avec un sceptre de fer (Apocalypse 12.5). Depuis 1990 donc, toutes les perturbations que vécut le pays, ce furent les douleurs de l'enfantement.

 

Ceux qui succédèrent à H. BOIGNY à la tête de la nation, ce n'était que dans l'attente de cet enfantement qui n'eut lieu qu'en 2000, quand Laurent GBAGBO accéda au trône.

 

Mais, dès que la femme (la Côte d'Ivoire) enfanta, se déclenchèrent les hostilités contre son fils (l'Oint). Car ne l'oublions pas, les puissances occidentales étaient en embuscade pour le «dévorer» dès son apparition. (Apocalypse 12.4)

 

La violente tentative de coup d'État (2002), pendant qu'il était à Rome (Et l'enfant fut enlevé vers DIEU et vers son trône -Apocalypse 12.5) et la suite que ces puissances accordèrent à cet acte criminel illustrent bien cette intention qui les a toujours animés.

 

Bref ! Ce n'était qu'une parenthèse. Depuis cette tentative jusqu'à son paroxysme (la crise et la guerre), les points saillants de la manifestation de l'hostilité de l'Occident contre Laurent GBAGBO et la nation ivoirienne sont relatés par Jean dans son Apocalypse (Apocalypse 12.5 à 13.17). Tout y est expliqué. Complots et comploteurs, tous y sont révélés [9-10].

 

En résumé, retenons qu'il n'y a eu que perfidies, injustices et méchancetés contre Laurent GBAGBO depuis qu'il prit le pouvoir. Et, la haine les réunissant, ils finirent par se liguer pour perpétrer contre lui ce que nous voyons de nos yeux.

 

Lui n'est aucunement troublé, il sait que tous ceux qui se battent pour être les bergers de ce peuple, à sa place, ce sont eux «les brigands» qui n'ont pas été acceptés (Jean 10.8). Tous lui en veulent pour ce qu'ils n'auront jamais : l'amour du peuple. C'est pour eux et pour tous ceux à travers le monde qui le méprisent que l'Ecclésiaste disait : «J'ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l'enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place. Il n'y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c'est encore là une vanité et la poursuite du vent» (Ecclésiaste 4.15-16).

 

C'est une entreprise vaine en effet que toutes ces méchancetés. Le trône, c'est à Laurent GBAGBO qu'il est réservé. C'est lui, l'enfant dont parle l'Ecclésiaste. Le roi à qui il doit succéder, c'est Houphouët BOIGNY. Tous les vivants qui marchent sous le soleil c'est toute cette communauté dite internationale devenue folle qui s'active inutilement pour empêcher la réalisation du projet de DIEU.

 

Pourquoi F.H BOIGNY est-il ce roi là et comment l'ÉTERNEL l'utilisa pour la réalisation de son plan, on le découvre en lisant les prophéties de Zacharie qui confirment ou infirment tout ce qui  l'on pourrait avancer sur le peuple de DIEU au temps de la fin. Nous y arrivons [Z].

 

Pour l'heure, continuons avec ce que nous révèle Daniel sur les ultimes soixante-dix ans  de notre ère.


-          L'alliance de sept ans

 

«Il imposera une solide alliance à une multitude pendant un septénaire, et pendant la moitié du septénaire il fera cesser le sacrifice et l'oblation»

 

La solide alliance, c'est l'alliance autour de Ouattara dont nous connaissons la face visible sous l'appellation de RHDP. En vérité, c'est tout autre chose dans les ténèbres. L'objectif assigné à cette alliance est unique : conquérir à tous les prix le pouvoir pour Ouattara, en dépit de toute équité et de toute morale.

 

C'est un pacte de nature diabolique contracté avec des esprits de morts. C'est pourquoi le séjour des morts les accompagne. Il leur faut périodiquement des victimes pour les sacrifices rituels. L'Ouest du pays (le quart de la terre –Apocalypse 6.8) leur est livré à cet effet.

 

«Le sacrifice et l'oblation» ou «le sacrifice perpétuel» (Daniel 8.11; 12; 13), nous le savons désormais, ce sont les taxes et les impôts que le chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, et Ouattara appelèrent à ne plus verser à l'Etat de Côte d'Ivoire tant que Laurent GBAGBO serait au pouvoir. Cette opération d'asphyxie des finances publiques fut lancée en décembre 2010.

 

Mais la Parole nous informe qu'elle intervint pendant la seconde moitié des sept ans que doit durer l'alliance. Ce qui veut dire qu'au moment où il fait arrêter le paiement des taxes (le sacrifice perpétuel), cette alliance vit déjà depuis trois ans et demi (42 mois). Il  faut donc ajouter trois ans et demi (42 mois) après la cessation du paiement des taxes, pour avoir les 7 ans de vie de l'alliance.

 

Or, en comptant quarante deux mois après décembre 2010, l'on aboutit à juin 2014. Ainsi, l'on découvre que l'alliance autour de Ouattara vit véritablement depuis juin 2007 et qu'elle est prévue pour prendre fin en juin 2014.

 

Or, la fin de l'alliance correspond à la fin de Ouattara et de tous ceux qui animèrent cette coalition. En plus clair donc, Ouattara et les siens, tous ceux qui se liguèrent avec lui, ne seront plus de ce monde après juin 2014.

 

La multitude à qui il imposera l'alliance, ce sont les coalisés actuels de Ouattara.

 

Remarquons, comme nombreux le soupçonnaient déjà, que l'adhésion à cette alliance ne fut pas aussi volontaire qu'ils veulent le faire croire. En tout cas, selon la version TOB de la prophétie (il imposera une solide alliance à une multitude), le verbe employé (imposer) permet légitimement d'affirmer que certains, si ce ne sont tous, y furent trainés de force, contraints d'en faire partie.

 

Entendons-nous bien. Quand on avance que Juin 2007 marque son point de départ, cette date n'a aucun rapport avec les tractations avec chacun pour aboutir à rassembler tous ceux qui constituent cette alliance. Il est évident qu'avec certains, tout était déjà conclu avant cette année là. Ce que j'affirme, c'est que c'est à partir de 2007 que la coalition fut complètement opérationnelle selon le pacte dans les ténèbres, à la réalisation de leur dessein commun.

 

2007 marque l'entrée en fonction, et donc l'acte de naissance de cette alliance. Car, sachant que l'heure était venue, Laurent GBAGBO, par l'accord de Ouaga, s'était dessaisi d'une bonne partie de son pouvoir pour "la sortie de crise". Ils se sentirent des ailles et firent bloc autour de Ouattara qui agissait par Soro. C'est là que le projet commun prit vie. C'est donc là qu'il faut commencer à compter sa durée de vie. Certains parmi eux ne le savent peut-être pas, mais cette année là, se déclenchait un compte à rebours de sept ans. Ouattara le sait, lui qui a vendu son âme pour en arriver là. Les autres le savent-ils ?

 

Or, en vérité, rien de ce qu'ils font n'est caché, ni à l'ÉTERNEL ni à son Oint. Car par Ezéchiel d'abord, puis par Jean, dans son Apocalypse, l'on sait que c'est l'ÉTERNEL, Lui-même, qui suscita les principaux animateurs de cette alliance du sein de sa nation afin que l'ennemi dispose d'eux pour agir.

 

En effet, les six membres les plus connus de cette alliance, ce sont eux que l'homme en lin introduisit auprès de DIEU pour détruire la ville (Ézéchiel 9.2).

 

En réalité cet homme en lin, c'est l'ange de l'Oint à qui doit être remis le règne pour la justice éternelle. C'est l'agneau qui ouvrit les sceaux dans le livre de l'Apocalypse. Ces hommes parmi lesquels il se tient, ce sont les six qui sont libérés à l'ouverture des six premiers sceaux (Apocalypse 6).

 

Ces six hommes, ce sont :

- K. Bédié, celui qui reçut le pouvoir (la couronne) alors qu'il tenait le perchoir de l'Hémicycle (l'arc) (Apocalypse 6.2)

- K. Anaki, le fougueux (cheval roux), ex ami du FPI et de Laurent GBAGBO. Parti de sa famille politique d'origine pour semer la discorde, il s'est transformé en un irréductible ennemi. Il est le symbole de la division. (Apocalypse 6.4)

- F. Wodié, celui qui incarne la justice (la balance), le codificateur ou le constitutionnaliste (une mesure de blé pour un denier…) et qui pourtant, exige que l'accession au trône qui couvre tout (l'huile et le vin) ne soit soumise à aucune loi déjà écrite. (Apocalypse 6.5-6)

- M. Toikeuse, celui qui doit sa prospérité à la mort de Guéi. Le séjour des morts le suit.

Si l'on prend la division : Nord, Sud, Est Ouest ; chacune de ces parties constitue le quart du pays. Or, l'Ouest (le quart) d'où est issu cet homme, est livré aux tueurs qu'ils se sont donnés pour piller, tuer et entretenir la terreur. C'est pourquoi la Parole dit : «le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre pour faire périr les hommes…» (Apocalypse 6.8)

- G. Soro, chef déclaré de la rébellion. Il est responsable de toutes les exactions et de la mort des agents en service, civils comme militaires, depuis le début de la rébellion jusqu'à la guerre post-électorale. Les charniers (les morts ensevelis) sous l'autel, c'est lui. (Apocalypse 6.9-11) 

- G. Konan, chef de la douane à l'époque du scandale des déchets toxiques qui secoua toute la nation (un grand tremblement de terre). Il joua un rôle clé dans la perpétration de ce crime contre les enfants (les étoiles) de ce pays. Remarquons au passage que son nom Gnamien signifie ciel. Lui, le véritable responsable de ce forfait, se fit tout petit (Le ciel -Gnamien- se retira comme un livre qu'on roule) pour laisser accuser d'autres (toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places). Tous ceux qui ont trempé dans la perpétration de cet acte odieux sont restés cachés jusqu'à ce jour.

Mais, ils paieront.

 

Tels sont les six principaux animateurs de la coalition autour de Ouattara [1-2]. Chacun d'eux est un destructeur en puissance. Chacun de ces six, à un moment donné ou à un autre de son parcours, doit à Laurent GBAGBO d'avoir, par une action ou une parole, directement ou indirectement, participé à le hisser à la place politique où il pouvait être utilisé par l'ennemi. Ce sont eux que Ouattara et ses commanditaires obligèrent, pour certains, à entrainer la multitude derrière eux dans l'alliance. S'ils ne sont pas inconnus du SEIGNEUR, leurs actes pourraient-ils lui être cachés ?

 

Bref ! Ce qui est intéressant avec ces sept ans de vie de l'alliance autour de Ouattara, c'est que ce sont les derniers de ce monde. Car sa seconde moitié qui commence après la cessation du sacrifice perpétuel est le temps marqué pour la fin. Cette seconde moitié des sept ans, c'est la durée : «un temps, des temps et la moitié d'un temps» avant la fin, dont Daniel eut la révélation dans une vision (Daniel 12.7). Jean confirme cette durée (Apocalypse 13.5). Ce sont les quarante deux derniers mois qui sont accordés aux nations du monde pour fouler au pied ce peuple et cette  terre. C'est surtout la durée de la puissance accordée à Ouattara, la bête dont le nombre est 666 [11].

 

Dès lors, nous pouvons remonter à reculons le cours du temps pour savoir quand commencent les soixante-dix dernières années de ce monde avant celui de la justice éternelle, règne de DIEU par son Oint et son peuple saint. Autrement dit, si nous savons que la fin se situe en 2014, il suffirait de faire une simple soustraction pour savoir en quelle année ont commencé les soixante-dix dernières années de ce temps. Mais ce n'est pas exactement cela, comme nous le verrons.

 

-          Les soixante-deux ans

 

«Pendant soixante-deux septénaires, places et fossés seront rebâtis, mais dans la détresse des temps. Et après soixante-deux septénaires, un oint sera retranché, mais non pas pour lui-même. (Et il n'aura pas de successeur –L.S.)»

 

Ce sont les soixante-deux premières années des soixante-dix ans fixés sur le peuple. Deux moments sont mis en relief pour permettre de comprendre et situer ce temps.

 

1- Pendant les soixante-deux septénaires, places et fossés seront rebâtis.

Rappelons que la nation des Saints est une nation du Sud. Et qu'elle est, avec les nations qui l'environnent, sous la domination des nations du Nord. Pour comprendre donc ce que dit la Parole, il faut se mettre dans le schéma de la colonisation et considérer le statut des colonies.

 

Ce que la prophétie explique à travers ce verset, c'est que durant (pendant) soixante-deux ans le statut des peuples du Sud, donc de la nation des Saints, connaitra une évolution relativement à ce qu'ils vivaient auparavant. Ces nations seraient en reconstruction (places et fossés seront rebâtis), se relevant de la ruine dans laquelle les avait plongées la longue période d'asservissement à l'Europe (Babylone). Mais ce ne sera pas encore la paix et la tranquillité totale pour elles, car ces nations seraient toujours sous le joug de leurs dominateurs. C'est cela la détresse des temps.

 

La Parole ne nous indique pas quand commencent ces soixante-deux ans, mais elle nous fait savoir au verset 26 quand ils finissent.

 

2- Après les soixante-deux septénaires, un oint sera retranché, mais non pas pour lui-même.

La prophétie nous indique ici que, l'Oint, c'est-à-dire le Chef des chefs, serait en retrait par rapport aux charges (pouvoir) qu'il occupait. Ce n'est pas qu'il ait personnellement commis une faute ou qu'il ait péché. Cela arrivera parce que c'est ainsi que l'ÉTERNEL a disposé les choses afin que s'accomplisse sa volonté. Et, c'est cette année là où l'Oint, le Chef de la nation des Saints, sera retranché du pouvoir, qui marque la fin des soixante deux ans.

 

Le discernement, ici, est de savoir comment se traduit dans la réalité ce retrait du pouvoir pour l'Oint afin de le situer dans le temps.

 

En réalité, s'il est évident que les soixante-dix ans sont fixés sur le peuple, il n'est pas moins vrai que la réalisation du projet de DIEU par ce peuple repose sur son Oint en premier. C'est donc d'abord sur lui que sont fixés ces soixante-dix ans afin que sa vie se confonde avec celle de sa nation. Des étapes de la vie de la nation sont des points forts de sa vie et des moments importants de sa vie marquent des étapes de la vie de la nation. C'est pourquoi prophétisait-il dans l'un de ses discours : «Un jour viendra où dans ce pays il y aura deux camps. D'un coté celui dont le territoire et la nation se confondent pour la défense de ce que nous sommes…». N'est-ce pas le cas aujourd'hui ?

 

Comprenons donc que les soixante-deux ans en question, marquent les soixante-deux ans d'âge de Laurent GBAGBO. Etant entendu qu'il a vu le jour en 1945, plus précisément le 31 Mai, les soixante-deux ans vont de 1945 à 2007.

 

En 2007, pendant que le Président GBAGBO avait soixante-deux ans, il eut l'application des accords politiques de Ouaga à l'issu de ce que lui-même appela le "Dialogue direct".

 

Par ces accords, en portant Soro Guillaume, chef déclaré de la rébellion armée au poste de premier ministre, Laurent GBAGBO se mit volontairement en retrait du pouvoir. Il fit beaucoup de concessions pour en arriver là. Il acceptait pour la première fois, de son plein gré, de laisser "diriger" le pays par les insurgés, n'intervenant seulement que pour mettre le holà à de graves dérives comme le scandale des quatre cent mille fictifs que ces abonnés à la triche voulurent ajouter frauduleusement à la liste électorale.

 

L'on prit toutes ses concessions pour de la faiblesse. Car en face, les rebelles s'illustraient par une mauvaise foi manifeste quant à leur part d'engagements vis-à-vis de tous les accords. Or Laurent GBAGBO n'obéissait qu'à un timing rigoureux pour un scénario déjà joué.

 

La durée de ce retrait du pouvoir n'est pas écrite. Mais, vu que tout se passe en soixante-dix ans, on peut aisément deviner que c'est pour sept ans, le temps que dure l'alliance autour de Ouattara. Cela part de 2007 à 2014.

 

Cependant qu'on ne s'y trompe pas. Ce temps de retrait, ce ne sont pas sept ans de tranquillité pour Laurent GBAGBO comme chacun a pu le constater. Ce sont sept ans au cours desquels il devait agir pour que se dévoile tout ce qui avait été écrit et prévu par le plan de DIEU. Ce sont sept ans de dévoilement de tout ce qui fut conçu dans les ténèbres contre la nation.

 

Et, la pseudo victoire que certains savourent en piétinant ce peuple, participe en réalité à ce dévoilement. Car ainsi, chacun parmi le peuple a pu se déterminer par rapport au mensonge, à l'injustice et au droit. Car en ce jour là, dit le SEIGNEUR : «Je prendrai le droit comme cordeau et la justice comme niveau. Et la grêle balaiera le refuge du mensonge et les eaux emporteront votre abri.» (Esaïe 28.17)

 

Il est écrit que c'est durant la seconde moitié des sept ans que l'on lui livrera la guerre qui occasionnera la cessation du sacrifice perpétuel (paiement des taxes) et la destruction de son sanctuaire (Résidence) (Daniel 8.11) pour installer l'abomination (la bête) sur le trône (Daniel 11.31 ;12.11).

 

Nous sommes bientôt au terme de ce temps, et quiconque dit avoir l'intelligence des saintes Écritures devrait pouvoir lire en Apocalypse, chapitres 12 et 13, ce qui fut prévu et écrit pour les quarante-deux derniers mois, moitié des sept ans, qui correspondent en réalité au règne du mercenaire que les puissances occidentales (la bête à dix cornes) ont imposé à la tête de la Côte d'Ivoire.

 

Quand au Chef des chefs, il n'est qu'en retrait selon le plan de DIEU, il n'est ni déchu ni vomi par son peuple. C'est pourquoi la Parole dit : «… Il n'aura pas de successeur» (Daniel 9.26 – LS). Car, il se succèdera à lui-même au terme des sept ans.

 

Mais avant, il est prévu la purification de la terre entière par un ravage sans précédent qui verra la ruine complète du continent européen et l'extermination de son peuple. Ce sont les morts que causera la dévastation que décrits Jérémie dans son livre (Jérémie 25.33).

 

Que cela vous semble impossible, implique-t-il l'impossibilité de sa réalisation ? Impossible n'est pas DIEU.

 

Que donc ceux qui se sont emparés du trône par la fraude ne vous troublent pas. Ils sont là pour seulement, un peu de temps, le temps du mercenaire, les derniers temps pour l'expiation.

 

Qu'ils aient pour eux les puissances de ce monde montrera d'autant plus la puissance qui est celle du SEIGNEUR. Car plus forts et plus nombreux ils seront, plus éclatante et glorieuse sera la victoire de l'ÉTERNEL.

 

Car, à Celui qui a tout fondé, puissance et gloire pour le règne, d'éternité en éternité.

 

-          Les soixante-dix ans scellés

 

Évidemment, le premier réflexe ici est de faire la somme des soixante-deux ans avant le retrait de l'Oint et des sept ans de l'alliance et de se dire qu'il en manque un pour faire soixante dix ans. Car 62 et 7 ne font que 69.

 

Effectivement, c'est à ce résultat que l'on parvient quand on calcule en termes d'âge ou de durée. Or il ne s'agit pas de cela pour ces soixante-dix ans. Car, à la différence des soixante-deux et sept ans qui sont des durées, la Parole est sans équivoque ici : «Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte».

 

Comprenons que les soixante-dix ans fixés, ce sont soixante-dix ans scellés. Ce qui veut simplement dire que chacune des années est prise en compte et scellée, depuis 1945 où l'Oint vit le jour jusqu'à 2014 où tout lui sera remis. Autrement dit, 1945 est la première des soixante-dix années scellées et 2014, la dernière. En comptant ainsi, cela fait bien, de 1945 à 2014 soixante-dix années scellées, mais 69 ans d'âge.

 

Les années sont scellées ; mais, c'est à partir de la date anniversaire de la naissance de Laurent GBAGBO qu'elles sont comptabilisées. Ainsi donc, quand Laurent GBAGBO aura, fin Mai 2014, ses 69 ans d'âge, nous serons pleinement dans les soixante-dix ans scellés sur le peuple et sur lui. Alors, le pouvoir d'enchantement que Ouattara (la bête) pensait pouvoir utiliser pour s'acquérir ce peuple quand il eut 69 ans, le 1/1/2011, serait conjuré et se serait retourné contre lui pour sa perte. C'est pourquoi la Parole dit : «Le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur» (Daniel 9.27)  

 

C'est à ce moment là qu'il retournera dans l'abîme d'où il est sorti. C'est là que ceux qui l'ont adoré et qui le prennent aujourd'hui pour un dieu le retrouveront. La confusion les y suivra. Car c'est pour eux qu'il est écrit : «Ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra.» (Apocalypse 17.8)  Cet homme reparaitra devant eux dans le séjour des morts et là ils seront étonnés de s'être fiés à un rien. Ils s'étonneront de voir que celui qu'ils adoraient partagera la même couche de puanteur qu'eux d'éternité en éternité.

 

Voila ! Retournées dans tous les sens, c'est là que mènent les prophéties. Une et une seule date : 2014. Cette année 2014 signe la fin de la forfaiture de Ouattara et de ses mandants où qu'ils soient.

 

Elle marquera le retour de Laurent GBAGBO dans son pays avec une gloire immense pour reprendre son règne là où les puissances de ce monde l'ont obligé à le laisser. Car cette fois, les yeux seraient déjà ouverts et ce sera dans un monde débarrassé du mensonge et de la méchanceté, où abondera la justice pour une paix éternelle.

 

Car, par ailleurs, marquant la fin des soixante-dix ans dont avait parlé l'ÉTERNEL à Jérémie et à Daniel,

2014 signera la fin de l'iniquité,

2014 signera la fin de la domination des peuples issus de l'Europe sur le monde et surtout sur l'Afrique,

2014 verra l'extermination de tous les puissants, les hautains et les méchants de la terre.

 

En fait, 2014, c'est la fin de ce monde pour celui où règnera la justice éternelle pour la gloire de DIEU, l'ÉTERNEL, notre Père à qui appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour toujours.

 

Amen ! Amen ! Amen !

A NEBELE Sanseu Épiphanie


31/01/2014
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